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Bonjour et bienvenue à tous.
C'est en toute modestie que je vous ferai partager ma passion pour les livres (entre autres)...
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Karine

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"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donnés
et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir"
Gustave Flaubert








* J'Y PARTICIPE... *






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* LIVRES *




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LECTURE EN COURS

une-place-a-prendre
Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 06:21


Le club Jane Austen - Karen Joy Fowler
Folio - 384 pages.

En ce début de XXI e siècle, un club singulier voit le jour en Californie. Comme d'autre jouent au bridge, cinq femmes et un homme se rencontrent régulièrement autour de l'oeuvre de Jane Austen. S'ensuit une sublime chronique sur l'air du temps où la voix de la plus grande romancière anglaise vient éclairer l'éternelle tragi-comédie des sentiments, et son tourbillon de rencontre, d'épreuves, de séductions et de jeux entre l'impossible et le possible, que seul peut dénouer l'amour. Car, comme vont le découvrir les membres du club, il n'est peut-être de plus belle fiction que la plus ordinaire des vies.

Jocelyn, Sylvia, Bernadette, Allegra, Prudie et Grigg sont les six membres du club Jane Austen. Chacun est touché différemment par un aspect de cette auteur, et chacun a son roman préféré, qui lui correspond.
Jane Austen est tout à la fois l'auteur de merveilleux romans d'amour, tout en ayant un grand sens du comique et de la dérision.
A chacune des rencontre du club, est discuté un roman de Jane Austen, et dévoilé la vie d'un de ses membres, de leurs vies passées.

Extraits :

"N'est-ce pas Kipling qui a dit : "Quant tout va mal, rien en vaut Jane Austen ?" Ou quelque chose comme ça." (page 15).

"Je ne lis pas trop de littérature écrite par des femmes. J'aime une bonne intrigue", dit-il.
Prudie termina son verre et le reposa si violemment qu'on entendit le choc. "Austen sait imaginer une intrigue aussi bien qu'un fils de pute, fit-elle."
(page 248)

J'ai été ravie, lors de ma lecture, de l'évocation des romans de Jane Austen que j'aime particulièrement.
Mais je me suis aussi un peu ennuyée. J'ai trouvé l'ensemble un peu décousu. La vie des membres se mêle aux discussions autour des oeuvres de Jane Austen. Et j'ai trouvé qu'on y parlait plus d'eux que des romans de mon auteur favorite.
La lecture du club Jane Austen de Karen Joy Fowler n'a pas été désagréable, mais peut-être en attendais-je trop et j'ai été un peu déçue.

Robin Swicord est le réalisateur du film "The Jane Austen Book Club" que je me promets de visionner très prochainement...

 

 

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 06:52



Cette année Fashion et Yeyin se sont liguées pour inciter la surbookee blogueuse que je suis à s'inscrire à un challenge supplémentaire... Comment voulez vous que je résiste à la tentation !!!
Alors voilà ! Après m'être inscrite au Challenge ABC Classique 2009, au Bolg-O-Trésors, à la Chaîne des livres 2009, il ne me restait plus qu'à m'inscrire au


Il s'agit de :
- lire tous les romans de Jane Austen ;
- visionner toutes les adaptations possibles ;
- lire une biographie ;
- lire un ouvrage critique de type universitaire sur son oeuvre.
... et éventuellement tout ce qu'on peut trouver d'autre...

Je récapitulerai donc ici tout ce que je lirai et visionnerai de, et autour de, Jane Austen.

Romans :
- Orgueil et Préjugés
- Persuasion
- Emma
 
Romans autour de Jane Austen :
- Le club Jane Austen de Karen Joy Fowler
- Jane Austen et le révérend de Stephanie Barron
- Jane Austen et l'Arlequin de Stephanie Barron
- Jane Austen à Canterbury de Stephanie Barron

Adaptations télévisuelles :
- Orgueil et préjugés de Simon Langton (1995)

Adaptations cinématographiques :
- Becoming Jane de Julian Jarrold




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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 06:22


Gatsby le Magnifique- F. Scott Fitzgerald
Le Livre de Poche - 288 pages.

Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche.
Mille légendes courent sur son compte, qui n'empêchent pas les gens chic - et moins chic -, de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire.
Le jour où l'espoir de conquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin brutalement...
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques de la littérature américaine du XXe siècle.

Le récit se déroule en 1922. Nick Carraway, le narrateur, évolue dans une société composée de personnages futiles et peu attachants. Lors d'une soirée, il fait la connaissance de Gatsby, un homme qui organise chez lui des soirées majestueuses. Un homme dont on ne sait que penser, difficile à cerner. Est-il fascinant, ou est-il un simple affabulateur ? Il est riche, puissant, et peut s'offrir absolument tout ce qu'il désire. Mais malgré tout ce luxe, la seule chose qu'il désire, et celle qu'il ne pourra jamais s'offrir avec son  argent... c'est Daisy !

Extraits :

"- Chaque fois que tu te prépares à critiquer quelqu'un, m'a-t-il dit, souviens-toi qu'en venant sur terre tout le monde n'a pas eu droit aux mêmes avantages que toi." (page 19).

"Après une période d'angoisse maladive, suivie d'une période de joie délirante, il était maintenant bouleversé par le miracle d'une présence. Cette attente l'habitait depuis si longtemps, il l'avait si souvent imaginée, du début à la fin, dans ses moindres détails, attendue dents serrées, peut-on dire, avec un tel acharnement, qu'il s'en trouvait par réaction comme annihilé - une pendule dont on aurait trop tendu le ressort." (page 124).

Encore un roman d'amour. Un roman sur un amour fou. L'amour que voue Gatsby à Daisy n'a pas de limite. Pas de raison. Cet amour l'a fait avancer dans la vie. Il lui a permis d'être ce qu'il est, et d'obtenir ce qu'il a gagné. Mais cet amour a été magnifié, embelli... Et concrètement, qu'en est-il ?

Encore un roman d'amour et encore un très beau roman !
A découvrir !

L'avis de Lilly qui en parle beaucoup mieux que moi.

Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald a été lu dans le cadre du

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 06:29


Les Naufragés de l'île Tromelin- Irène Frain
Michel Lafon - 384 pages

Un minuscule bloc de corail perdu dans l’océan Indien. Cerné par les déferlantes, harcelé par les ouragans. C’est là qu’échouent, en 1761, les rescapés du naufrage de l’Utile, un navire français qui transportait une cargaison clandestine d’esclaves.
Les Blancs de l’équipage et les Noirs de la cale vont devoir cohabiter, trouver de l’eau, de la nourriture, de quoi faire un feu, survivre. Ensemble, ils construisent un bateau pour s’enfuir.
Faute de place, on n’embraque pas les esclaves, mais on jure solennellement de revenir les chercher.
Quinze ans plus tard, on retrouvera huit survivants : sept femmes et un bébé. Que s’est-il passé sur l’île ? A quel point cette histoire a-t-elle ébranlé les consciences ? Emu été révolté par ce drame, Condorcet entreprendra son combat pour l’abolition de l’esclavage.
Après Le Nabab, Devi et Au Royaume des Femmes, Irène Frain s’est plongée dans cette extraordinaire aventure et l’a restituée dans un roman vrai d’une bouleversante humanité.


La main du destin, ou celle du diable, pousse le capitaine de l’Utile, Jean de Lafargue, à s'entêter à naviguer plein Est, parce qu’il transporte dans sa cale une cargaison clandestine d’esclaves. Les éléments s’en mêlent. Le navire se brise et l’unique possibilité de survivre pour les naufragés est une île hostile qui ne leur laisse aucun espoir, sur laquelle seules les tortues se risquent à aborder. Castellan, le brillant et courageux premier lieutenant, prend les choses en main, l’unique moyen de s’en sortir vivant pour les naufragés est de quitter cette île des sables, où personne ne viendra jamais les chercher.


"En cette aube du 3 août, il vient donc d'ouvrir une partie décisive : trouver de l'eau par tous les moyens. Et briser simultanément, plus pervers encore que l'enfermement du bateau, l'infernal huis clos de l'île. Faute de quoi, au coucher du soleil, de la plage à ces tentes, au désert de caillasses et jusqu'au camp des Noirs, l'île ne sera plus qu'un champ semé de cadavres." (page 173).

Avec l’aide des esclaves Noirs, les Blancs vont récupérer les restes de l’épave est construire un bateau pour s’enfuir de cette île de la mort.

Mais le bateau s’avère trop petit pour transporter tout le monde. Les esclaves vont devoir rester, et attendre qu’on revienne les chercher.
Castellan le leur a promis !

« En revanche, sur ce qu’il allait dire aux Noirs, Castellan n’avait pas la moindre inspiration. Il s’était dit que le moment venu, il aviserait. Il ne savait toujours pas comment leur annoncer l’indicible : on s’en va, et vous restez. Un seul point dont il fût sûr : les quatre-vingt-seize marins qui avaient refusé de travailler au bateau n’auraient aucun scrupule à embarquer avec les autres. » (page 252).

Les naufragés Noirs ont attendu pendant quinze ans…
Lorsqu'enfin on est venu les chercher, il ne restait sur cette île que sept femmes et un bébé...

Je me suis retrouvée transportée par ce récit sur une île hostile malmenée par les éléments avec ces naufragés qui luttent pour survivre.


Cette histoire que nous raconte Irène Frain est basée sur des fais réels. J'ai été captivée par ce témoignage bouleversant et déchirant, touchée par ces esclaves oubliés...


Un merveilleux roman…

N'hésitez pas à vous rendre sur le site du livre ici.

Merci à Suzanne de  qui m’a permis de découvrir Les Naufragés de l’île Tromelin d'Irène Frain.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 06:23


Le roman d'Oxford- Javier Marias
Gallimard - 332 pages.

Venu enseigner la littérature espagnole dans un collège d'Oxford, le narrateur se retrouve désorienté et désarçonné par le conflit interne entre plusieurs cultures et plusieurs personnages. Il y a Clare Bayes, une femme mariée dont il tombe amoureux mais qui , bientôt, l'abandonne à l'Oxford délétère des universitaires, des clochards et des espions ; Cromer-Blake, un ami anglais, dont il feuillette le journal intime et qui paraît renaître de ses cendres ; enfin l'autorité littéraire de Toby Rylands, le maître respecté du narrateur-bibliomane. Mais le personnage principal, l'ombre énigmatique et malicieuse qui plane au-dessus du narrateur et de sa quête d'identité, c'est Oxford, ville d'intrigues et de virtuosités ambiguës, de rites compassés et de "perturbations" imprévisibles. Un roman éblouissant de virtuosité, d'ironie et d'humour.

Je suis navrée...
Je n'ai pas réussi à achever le roman d'Oxford de Javier Marias, dans lequel il est question des us et coutume d'Oxford (du moins jusqu'à la page 82). Je n'ai pas pu dépasser la description de la cérémonie des high tables. Je ne suis pas rentrée dans l'histoire. Et voyant que je commençais à sauter des paragraphes, puis des pages, j'ai préféré en rester là...

Je  m'excuse très sincèrement auprès de Lune de Pluie pour avoir abandonné le roman qu'elle a choisi dans le cadre de  en espérant qu'elle ne m'en tiendra pas trop rigueur.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 06:50


Et le bébé était cuit à point- Mary Dollinger
Jacques André Editeur - 64 pages.

Blanche, sous l'emprise d'une mère indigne et d'un prince qui se veut charmant, travaille dans une entreprise agro-alimentaire dirigée par un ogre. Sa vie est morne, la solitude la ronge. Puis elle croise un chat, botté, et tout devient possible.
Lorsque vous aurez lu ce court roman, vous ne porterez plus le même regard sur les chats en général, et le vôtre en particulier.
Un conte cruel, écrit par une humoriste à l'anglaise mais d'une tendresse toute française, qui vous rappellera ce qui s'est toujours raconté depuis la nuit des temps : les hommes et les femmes s'aiment, mais ne savent ni le montrer ni le démontrer.
Quant au bébé, sa cuisson reste une affaire bien délicate.

Et le bébé était cuit à point est un court roman qui peut se lire "en attendant le bus".Il a été pour moi une très agréable découverte tant pour son auteur, Mary Dollinger, que pour son éditeur.

En effet, dans un premier temps, j'ai été charmée par les propos de l'éditeur en début d'ouvrage, lesquels incitent à la lecture.
Puis, la découverte de l'histoire racontée par Mary Dollinger a confirmé cette première impression.

Blanche est une jeune femme pas très bien dans sa peau, étouffée par sa mère, laquelle un an après la mort de son mari, compte bien profiter de la liberté qui lui est offerte en passant d'un amant à l'autre. Blanche se voit un jour confié la garde de Harmonie, un sacré de Birmanie, qui compte bien faire de chez Blanche son chez lui. La cohabitation est au début délicate, pour devenir indispensable. Depuis l'arrivée d'Harmonie, la vie sourit à Blanche comme jamais jusqu'alors : travail, amour, tout semble lui réussir...

J'ai passé un très agréable moment avec l'humour grinçant de Mary Dollinger.
J'ai bien ri en observant les attitudes d'Harmonie, bien caractéristiques dans la personnalité du chat.
Que dire de l'histoire et de sa chute, de Blanche et de sa mère absolument détestable qui n'hésiterait pas cuire son bébé à point : une petite merveille !

Et le bébé était cuit à point de Mary Dollinger est un court roman à la fois grinçant et hilarant !

Je suis absolument ravie d'avoir pu découvrir Et le bébé était cuit à point de Mary Dollinger et je remercie Jacques André Editeur pour son envoi.

L'avis de Géraldine.

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 06:22


Le plaisir de la captive- Leopoldo Brizuela
José Corti - 264 pages.

Dans l'Argentine de la fin du XIXe siècle depuis la pampa jusqu'à la Terre de Feu, Leopoldo Brizuela revient avec sa puissance d'évocation déjà remarquée dans Angleterre, une fable, son précédent roman, à ses deux thèmes de prédilection : l'anéantissement des populations et des cultures indiennes par les Blancs ; les rapports homme-femme au sein de sociétés vouant un culte à la virilité. La nouvelle éponyme, Le plaisir de la captive, relate la chevauchée à travers la pampa d'une jeune fille blanche poursuivie par un chef indien. Tandis qu'elle prend conscience de la montée du désir en elle, Rosario semble peu à peu, par une appropriation de la stratégie de l'Indien, renverser les rôles et imposer de nouvelles règles à la poursuite, qu'elle convertit en une sorte de cérémonie érotique et d'épreuve initiatique - long prélude à l'étreinte finale, dont le lieu et le moment seront choisis par la "captive".
Le Petit Pied de Pierre raconte, à partir de trente-huit témoignages qui sont autant de voix différentes et parfois divergentes, la biographie fictive d'un personnage réel : Ceferino Namuncura, fils et petit-fils de caciques qui tinrent longtemps en échec l'armée argentine, l'un des derniers survivants de sa tribu, dont, à des fins édifiantes l'Eglise voulut faire un prêtre, et dont un grand nombre d'Argentins firent un saint.
Lune rouge, sous un déguisement ethnologique (et, à l'occasion, burlesque), est une rêverie poétique sur la fonction de gardien du feu chez les Yaghan de la Terre de Feu, peuple de navigateurs et de pêcheurs. Vénéré et donc solitaire, le gardien du feu, véritable chaman androgyne initié aux mystères élémentaires, restait obstinément penché sur la flamme ancestrale.
Ne frappent pas seulement dans ces récits la thématique abordée, mais aussi l'écriture et la construction de l'ensemble où chaque motif semble se répondre d'une histoire à l'autre ; où la langue est au service du vaincu, comme elle était aussi naguère l'instrument du vainqueur.

Voici un roman qui m’a permis de faire connaissance avec la civilisation des indiens de Patagonie: leur culture, leurs croyances, leur mode de vie, …leur extermination…

Ce roman se divise en cinq parties, qui sont autant de témoignages différents sur l‘histoire d‘un pays et un peuple décimé.

L’extermination des indiens est justifiée par le but de « pacifier une nation sauvage »…

On se rend ici douloureusement compte de l’absurdité et de la folie des hommes où cruauté et barbarie humaine n‘ont pas de limite. Cette folie ne s’est pas limitée à l’Argentine de la fin du XIXe siècle. On l’a retrouvée en Europe quarante ans plus tard…


Un livre qui ne se lit pas facilement.

J’avoue avoir été un peu freinée dans ma lecture du Petit Pied de Pierre, par cette succession de paragraphes, qui sont autant de témoignages de divers personnages, qui ne sont pas directement liés, mais qui, finalement, s’imbriquent pour dévoiler l’histoire de Ceferino Namuncura.


Extraits :

« Mais parvenu devant le judas grillé de la porte, celui-ci compris que l’œuvre de Dieu serait bientôt consommée, et que s’il intervenait il ne réussirait qu’à l’entraver : dans leur désespoir, dans leur faim de mouvement et d’espace, dans leur lente asphyxie entre ces murs hostiles, les Indiens trouvaient leur châtiment et attendaient en vérité que la mort les en délivrât » (page 96).


« Imaginez combien, dans sa quête du Successeur par les rues de Buenos Aires, le regard du Cacique est devenu triste - oui, mais plus sage et plus digne… Et, sur le minuit du camp, les détenus ont les yeux levés vers l’œil des douches, sachant que nul d’entre eux n’en réchappera ; mais sachant par ailleurs - et comme si elle empruntait sa couleur à leurs cris - que la fumée du four crématoire dessinera, à la façon des signaux de fumée des Araucans du désert, des messages destinés aux temps à venir, sur le ciel orageux de l’Histoire. »
(page 131).


Pour ma part, j'ai été particulilèrement séduite par le récit intitulé Révélation, qui oscille entre le présent et le passé à travers les yeux et les réminiscences d'un autre temps du photographe.

Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela est le témoignage d’un peuple exterminé, un roman très intéressant et enrichissant.



Je remercie Le Bookomaton de faire voyager Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela dans le cadre de

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 06:42


L'Africain- J.M.G. Le Clézio
Folio - 144 pages.

"J'ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m'étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d'Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j'étais devenu un étranger. Puis j'ai découvert, lorsque mon père, à l'âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c'était lui l'Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m'a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j'ai écrit ce livre."

J.M.G. Le Clezio est né le 13 avril 1940 à Nice. En 2008 lui est décerné le prix Nobel de littérature, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante ».
.


L'Africain de Jean-Marie Gustave Le Clézio est un roman autobiographique dans lequel il rend hommage à son père, médecin en Afrique, dont il a été longtemps séparé, et à l'Afrique, où il a passé son enfance.
Il arrive en Afrique à l'age de huit ans, après avoir vécu la guerre à Nice, chez sa grand-mère.
Il y découvre des paysages grandioses, la liberté, et un père qu'il ne connaît pas.
Ces souvenirs d'enfance sont racontés d'une manière fort poétique, et on visualise aisément la beauté de la nature environnante.

"Alors, un jour, nous avons courus tout seuls dans la plaine fauve, en direction de la rivière. L'Aiya à cet endroit n'était pas très large, mais était animée d'un courant violent qui arrachait aux rives des mottes de boue rouge. La plaine, de chaque côté de la rivière, paraissait sans bornes. De loin en loin, au milieu de la savane, se dressaient de grands arbres au tronc très droit, dont j'ai su plus tard qu'ils servaient à fournir les planchers d'acajou des pays industriels. Il y avait aussi des cotonniers, et des acacias épineux qui faisaient une ombre légère. Nous courrions presque sans nous arrêter, à perdre haleine, dans les hautes herbes qui fouettaient nos visages à hauteur des yeux, guidés par les fûts des grands arbres. Aujourd'hui encore, quand je vois des images de l'Afrique, les grands parcs du Serengeti ou du Kenya, je ressens un élan du coeur, il me semble reconnaître la plaine où nous courions chaque jour, dans la chaleur de l'après-midi, sans but, pareils à des animaux sauvages." (page 30).

Je dois vous avouer que malgré le style très agréable de l'auteur, je n'ai pu terminer ce pourtant court roman... Je ne vous parle donc que ce que j'ai lu, à savoir jusqu'à la page 68. Impossible pour moi d'avancer dans cette lecture. Tout simplement, pas le bon livre au bon moment...

L'africain de J.M.G. Le Clézio a été lu dans le cadre du

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 06:16
 



Je pars me reposer quelques jours...

A très bientôt !!!


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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 06:04




C'est Yspadadden qui en a eu l'idée ! Et on est maintenant 26 à s'être enchaînés pour... un temps indéfini...
Chacun a choisi un livre qui lui tient particulièrement à coeur, et a décidé de le faire passé au suivant, et ainsi de suite. Donc chacun recevra à tour de rôle 25 livres qu'il devra lire en priorité et ensuite faire suivre au suivant sur la liste. Je ne sais pas si j'ai été vraiment très claire, mais pour plus de précisions, voir ici.

Il me reste maintenant à vous présenter les enchaînés :

FashionYueyinIsilLevraouegArmandeKeishaChimère,
PascaleGoelenYoshi73LeiloonaCécileBlueGreyArgantel,
EmmyneYohanVirginieYspaddaden, Lau(rence),
Lune de pluie
Le BookomatonKarineBladelor, Doriane, Hathaway Stephie.

Vous pouvez trouver la liste des livres proposés ici.

A chaque livre lu, j'insèrerai un lien dans ce billet pour que vous puissiez suivre l'évolution de cette chaîne...

Bonnes découvertes à tous !!!


La chaîne des livres m'a permis de découvrir :

- Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela
- Le roman d'Oxford de Javier Marias
- Contes hors du temps de Charles Van Lerberghe
- Le petit Nicolas de Sempé/Goscinny
- La marche de Mina de Yoko Ogawa
- L'amour au jardin de Jean-Pierre Otte
- Harraga de Boualem Sansal
- L'odyssée de Pénélope de Margaret Atwood
- L'Amant de Marguerite Duras
- Brown's Requiem de James Ellroy
- Palermo solo de Philippe Fusaro
- Encore une danse de Katherine Pancol

- La douce empoisonneuse d'Arto Paasilinna

- Morts et remords de Christophe Mileschi

- La sorcière de Salem d'Elizabeth Gaskell

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