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C'est en toute modestie que je vous ferai partager ma passion pour les livres (entre autres)...
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Karine

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"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donnés
et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir"
Gustave Flaubert








* J'Y PARTICIPE... *






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* LIVRES *




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LECTURE EN COURS

une-place-a-prendre
Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 06:30


La traversée de l'été- Truman Capote
Le Livre de Poche - 158 pages.

Grady McNeil a dix-sept ans et l'âme passionnée. Alors que ses riches parents vont passer l'été en Europe, elle se retrouve seule dans un New York vibrant sous la canicule. Délaissant le luxe de la Cinquième Avenue, elle tombe amoureuse de Clyde, gardien de parking à Broadway. Ils s'aiment, mais de façon différente. La fierté provocante de Grady et la nonchalance de Clyde vont peu à peu les entraîner vers de dangereux précipices. Cette saison sera toute leur vie.

Lilly a su éveiller ma curiosité avec son billet, et La traversée de l'été s'est retrouvé entre mes mains, sans pouvoir m'en détacher avant de l'avoir achever. Avec ce court roman, je découvre également son auteur, Truman Capote.

Grady a dix-sept ans. Elle est la cadette des filles McNeil, une famille de la haute société newyorkaise. Alors que ses parents partent passer l'été en Europe, Grady, ne veut pas les accompagner. Elle préfère rester à New York... Pourquoi ? Et bien pour passer l'été avec Clyde, le jeune employé de parking dont elle est amoureuse...

Or, ces deux là ne sont absolument pas du même monde. Elle est issue d'une famille fort riche, alors que lui est allé à l'école de la rue. Un gouffre les sépare. Leur vie est très éloignée l'une de l'autre. Elle ne sait de sa vie que ce qu'il veut bien lui dévoiler. Quasiment rien...

Clyde apparaît comme un jeune homme rude, marqué par une vie difficile. Il sait qu'ils n'appartiennent pas au même monde. Et chacun se sent mal à l'aise dans le monde de l'autre. Pourtant, malgré le détachement qu'il semble afficher, ils s'aiment.
Mais jusqu'où peut les mener cet amour que tout sépare ?
Tout semble trop tendu dans cette histoire, l'oppression de Grady est communicative, et on pressent l'approche du point de non retour...

Extraits :

"- Il n'y a pas le moindre secret, répondit-elle, mi-mélancolique, mi-souriante à l'idée qu'elle en avait peut-être un. Enfin, rien de sérieux. Disons une parcelle de ma vie que j'aimerais garder pour moi plus longtemps, oh pars toujours, mais une semaine, voire quelques heures, comme un cadeau que l'on conserve emballé dans un tiroir. On l'en sortira bien assez tôt, pour l'exposer à tous els regards, mais, en attendant, il n'appartient qu'à soi seul." (page 34).

"Grady, à bout de nerfs, n'aspirait plus qu'à rejoindre Clyde, qu'à se plier au désir du maître, comme une fleur tombée sous la patte du léopard." (page 59).

"Que d'énergie gaspillée à s'armer en vue d'épreuves qui peut-être ne surviendront pas, ou si rarement ! Mais, à y réfléchir, qui sait si cet apprentissage, cette attente angoissée de souffrances improbables, ne permet pas d'encaisser stoïquement les éventuels coups du sort ?" (page 109).

Truman Capote nous offre avec la traversée de l'été son tout premier roman, découvert après sa mort, il est publié pour la première fois en 2006. Une histoire d'amour tourmentée, violente. Un roman qui sait attiser la curiosité du lecteur dès les premiers instants. Outre l'amour, Truman Capote sait décrire les souffrances intérieures, le malaise. Il sait nous emmener dans le tourbillon de la vie avec ces personnages.
Ce roman a été pour moi une très belle découverte, et je lirai volontiers d'autres oeuvres de Truman Capote.

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 07:10
Pour cette reprise tout en douceur, je vous ai tout simplement préparé un petit aperçu de mes tous derniers achats livresques...


Il y a là :
- Dieu est un pote à moide Cyril Massarotto,
- La primede Janet Evanovich,
- La traversée de l'étéde Truman Capote,
- Agnès Greyd'Anne Brontë.


A suivre...

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 09:19


A très bientôt...

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 06:12


Le Fiancé de la lune- Eric Genetet
Etitions Héloïse d'Ormesson - 124 pages.

Toujours entre deux hôtels, entre deux missions, à quarante ans Arno Reyes voyage seul et vit léger. C'est un homme libre. Quand il rencontre la radieuse Giannina, inaccessible étoile, princesse de ses rêves en technicolor, il n'a qu'une certitude : elle est celle qui lui donnera le plus grand rôle de sa vie.

Le Fiancé de la lune est le premier roman d'Eric Genetet.

Arno Reyes est un solitaire. Toujours prêt pour partir aux quatre coins du monde, il voyage léger et sans attache. Son seul compagnon se nomme solitude...
Jusqu'à ce qu'il rencontre Giannina...

Eric Genetet nous parle d'amour. Un amour passionnel à travers les yeux d'un homme, ceux d'Arno. Un amour qui fait que rien d'autre n'a de l'importance hormis être avec l'être aimé. Un amour qui bouscule la vie et fait changer de vie.
On commence par une première rencontre, un premier baiser... On s'aime comme dans un film romantique...
Et comme le plus important dans la vie est "d'aller au bout de ses rêves"...
On s'installe ensemble et on veut un enfant...
Et l'enfant arrive pour le plus grand bonheur des parents.
Et là, les relations changent, le duo devient trio, et à chacun d'y trouver sa place et d'accepter ce changement... Pas facile...
On s'éloigne, on s'égare...
Mais le drame approche, inévitable, on le pressent...

Extraits :

"Il citait souvent cette phrase du livre de Jack London : "Tout peut s'en aller dans ce monde, sauf l'amour. L'amour ne peut pas faiblir. S'il trébuche en chemin et s'effondre comme une chiffe, c'est que ce n'était pas de l'amour." (page 38).

"Pour moi elle n'était plus la même femme.
Elle était en train d'accomplir un acte que je trouvais héroïque, c'était le sommet de l'amour. Atteindre le sommet, à deux, et regarder le monde d'en haut
." (page 77).

Le Fiancé de la lune est un roman d'amour. Il se lit d'une traite.
Toutefois, je dois avouer avoir été agacée par le style des échanges entre nos deux  amoureux au début de leur relations. A vouloir paraître poétiques, romantiques et spirituels, ils m'ont paru un peu lourds et n'ont pas su me toucher.
J'ai aussi trouvé Arno, devenu papa, vraiment énervent et totalement égoïste.
Hormis ça, j'ai préféré la deuxième partie du roman, que j'ai trouvé plus émouvante, plus poignante.
 
Dans l'ensemble Le Fiancé de la lune d'Eric Genetet est un roman que j'ai trouvé plutôt touchant et que j'ai bien apprécié. Mais une fois la découverte passée, je ne pense pas qu'il me restera grand chose de ma lecture.

Je remercie Suzanne de
   
et les Éditions Héloïse d'Ormesson de m'avoir permis de découvrir ce roman.

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 06:21
 


Notre petite vie cernée de rêves- Barbara Wersba
Editions Thierry Magnier - 176 pages.

Avec rien on peut vivre très fort.
Orpha Woodfin en est la preuve vivante. Cette très vieille femme, semi-clocharde, est la voisine d'Albert.
Jusqu'alors, dans ce petit lotissement, entouré de parents sans ambition, Albert avait la tête dans les étoiles. Avec Orpha, comédienne célèbre en son temps, voilà qu'il tient enfin une interlocutrice à sa mesure. Au fil des jours, ils auront des conversations passionnantes sur l'art, l'écriture, la vie... Ainsi, auprès d'elle, Albert s'éveille, se prend à vivre ses rêves. Tout devient possible, il suffit d'y croire. De croire aussi à une amitié hors norme, à une complicité qui se joue des générations.

Albert Scully est un adolescent mal dans sa peau. Il souffre de l'incompréhension de ses parents, de la solitude et de son impopularité. Il pense être un raté. Il n'a absolument pas les mêmes ambitions que les jeunes de son âge. Lui, préfère jardiner, lire, collectionner les citations...
 
Il faut dire qu'il n'est pas vraiment aidé par la cellule familiale. Ses parents sont en perpétuels conflits.
Sa mère, qui parait d'emblée fort peu attachante (et c'est peu de le dire), est une femme aigrie, irritable, mal dans sa peau, qui voudrait vivre comme dans les films, et tente de trouver son bonheur dans l'avoir. Dépensière compulsive, elle semble porter plus d'intérêt au dernier grille pain sur le marché qu'au bonheur de son fils. Un personnage hystérique, horripilante !
Quant au père, il est courtier en assurance parce qu'il a abandonné sa passion pour épouser madame grille-pain. Inutile de préciser qu'il tente d'oublier le ratage de sa vie avec ses doses quotidiennes d'alcool.
Dans un tel environnement, difficile d'éviter la déprime pour le jeune Albert.

Alors qu'il pense être un raté tant son entourage le trouve bizarre, il fait la connaissance de Mme Orpha Woodfin. Mme Woodfin est une voisine âgée, qui vit dans une maison délabrée entourée de ses livres et de ses fleurs. C'est devant un verre de Xérès qu'elle lui révèle qu'il est tout simplement "différent", comme le sont souvent les gens exceptionnels.
Cette rencontre va être pour Albert le commencement d'une nouvelle vie...

Cette amie d'une autre génération va lui offrir la confiance en soi. Elle va lui permettre de croire en lui et de s'accepter tel qu'il est, avec ses différences, sans se préoccuper d'appartenir à un quelconque groupe qui ne lui correspondra pas.

Extraits :

"Votre âme vous est fidèle si vous lui êtes fidèle,mais le monde s'y entend pour vous filer entre les doigts" (page 31).

"Si un homme marche à un autre pas que ses camarades, c'est peut-être qu'il entend le son d'un autre tambour. Laissons-le suivre la musique qu'il entend, qu'elle qu'en soit la cadence." (page 73).

"Le plus important, c'était qu'elle m'avait permis de me sentir différent, et grâce à cela, je m'étais vu comme une personne à part entière pour la première fois de ma vie. Un garçon nommé Albert Scully qui était peut-être le plus grand taré de l'univers, mais qui deviendrait quelqu'un malgré tout." (page 166).

Notre petite vie cernée de rêves de Barbara Wersba est un véritable bijou. Un roman sur l'apprentissage de la vie, la tolérence et sur l'acceptation de soi. Dès les premières lignes, on se sent aspiré par le récit, par les révélations qui vont nous être faites. C'est l'histoire d'une amitié, d'une belle rencontre.
Un récit émouvant, ponctué de citations qui sont autant de beaux messages à méditer.
Ce roman a été pour moi un véritable coup de coeur. A lire à tout âge.

Un grand merci à Lilly pour m'avoir prêté ce

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 06:30


Vingt-quatre heures de la vie d'une femme - Stefan Zweig
Le Livre de Poche - 128 pages.

Scandale dans une pension de famille "comme il faut", sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites
.

C'est un billet de
Karine (mon coin lecture) qui m'a donné envie de découvrir cet auteur et ce roman. Et ce fut une fort belle découverte...

Le narrateur nous dévoile ici la confession d'une dame agée, marquée à jamais par vingt-quatre heures de sa vie.
Mrs C., veuve de quarante ans, séjourne sur la Côte d'Azur, où, pour tromper son ennui et la lassitude de son existence, elle passe ses soirées à observer les joueurs. Où pluôt à observer... les mains des joueurs...
Un soir, elle ne peut détacher son regard d'une paire de mains particulièrement expressive. Le jeune homme à qui appartiennent ces mains joue là son va-tout, et perd tout...
Malgré sa condition sociale et les règles de la bienséance, cette femme ne peut alors s'empêcher de suivre cet homme emplie de désespoir, au bord du gouffre...
Débutent ici vingt-quatre heures qui marqueront à jamais son existence...

Je n'avais pas encore lu Stefan Zweig. Voilà qui est fait, et pour mon plus grand plaisir.
En effet, ce court roman nous est dévoilé, comme sur grand écran. Chaque scène est vécue, zoomée, ressentie dans toute sa profondeur, pour que le lecteur se retrouve absorbé, au coeur de l'histoire. Stefan Zweig sait décrire sans lassé.
Les sentiments des personnages sont décrits avec force et merveille. Et le passage de la description de ces mains de joueurs est une fort belle réussite. La folie du jeu, la dépendance ingérable, qui ne laisse plus aucune place pour la raison est retranscrite avec toute sa violence. Et que dire de cette femme qui voit naitre en elle la passion, avec toute sa force et ses tourments.

Extraits :

"C'étaient des mains d'une beauté très rare, extraordinairement longues, extraordinairement minces, et pourtant traversées de muscles très rigides - des mains très blanches, avec, au bout, des ongles pâles, nacrés et délicatement arrondis. Eh bien, je les ai regardées toute la soirée - oui, regardées avec une surprise toujours renouvelée, ces mains extraordinaires, vraiment uniques -, mais ce qui d'abord me surprit d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de force qui concentrait toute sa passion dans les extrémités de ses doigts, pour qu'ell ene fît pas exploser son être tout entier." (page 46).

"Il ne levait les yeux ni sur moi ni sur personne ; son regard glissait seulement du côté de l'argent et vacillait avec inquiétude en observant la boule qui roulait : ce cercle vert et furibond accaparait et affolait tous ses sens. le monde entier, l'humanité entière s'étaient fondus, pourlui, dans ce rectangle de drap tendu. Et je savais que je pourrais rester là des heurs et des heures sans qu'il se doutât seulement de ma présence." (page 116). 

Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme de Stefan Zweig est un roman que j'ai aimé découvrir. Pas une once d'ennui. Le lecteur est porté par la plume habile de Stefan Zweig, un auteur dont je lirai volontiers d'autres oeuvres.

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 09:15


J'ai été taguée par Géraldine, qui a eu la gentillesse de choisir mon blog, comme étant l'un de ses sept blogs préférés.
Merci infiniment, je suis très touchée !!!

Je dois donc à mon tour élire sept blogs que j'affectionne tout particulièrement...

... Alors... (l'affaire est délicate !)...

And the winners are...

- Lilly - Lilly et ses livres
- Allie - A l'heure du thé
- Katell - Chaperlipopette
- Maeve - Magique Irlande
- Romanza - Près de la plume... au coin du feu
- Chris89 - Biblio
- Lulu38 - Les facéties de Lucie

Ceci dit, le choix a été fort difficile...
J'en visite bien d'autres encore, et en fait, j'en aime bien plus que sept, mais il fallait bien choisir...

A votre tour maintenant, pour celles et celui qui ne l'auraient pas encore fait... ;-))

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 06:30

J'avoue tout !!!
En ce moment, mes lectures sont un peu délaissées...
Tout ça à cause d'un homme !!!
Un grand ténébreux au yeux bleu... Il s'appelle Grégory...
Nous nous sommes rencontrés il y a peu, et depuis, mes pensées vont toutes vers lui...
Impossible de terminer mon roman. Je passe mes (très rares) moments de loisirs installée confortablement sur le canapé, télécommande en main, à enchainer les épisodes de Dr House !!!
Vous allez me dire : "Mais elle débarque d'où celle-là ??? Il était temps qu'elle s'y mette."
En fait j'allume tellement souvent mon téléviseur, que ce n'est que depuis peu que j'ai commencé à découvrir cette série. Certes, j'en avais tout de même déjà entendu parler. Mais je ne l'avais encore jamais regardée. Evidemment, j'avais déjà entendu maintes et maintes éloges au sujet de ce ténébreux personnage. Mais je ne l'avais encore jamais rencontré...
Voilà qui est fait !!!
Mais désormais, empressée de le retrouver, c'est l'un après l'autre que les épisodes défilent...
C'est qu'il faut bien que je rattraper tout ce temps perdu...
Tout ça pour vous dire que si vous n'entendez pas parler bouquin depuis quelques jours, c'est tout simplement que je suis en charmante compagnie ! ;-))



Allez à très bientôt les filles !!! ;-))
 

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 06:30


Le magasin des suicides - Jean Teulé
Editions France Loisirs - 157 pages.

Vous avez raté votre vie ?
Avec nous, vous réussirez votre mort !...

Imaginez un magazin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre, en la personne du petit dernier, Alan...


La famille Tuvache tient un commerce un peu particulier... qui propose à des clients désespérés divers accessoires pour leur permettre de ne pas rater leur suicide... Ici sont en vente la traditionnelle corde avec noeud coulant, des poisons divers (très féminin le suicide au poison !)... Tout est fait pour que le client soit "satisfait"...
Seul ombre au tableau : Alan, le petit dernier qui déborde d'optimisme... De quoi faire couler l'affaire !!!

Jean Teulé nous livre avec le magasin des suicides un roman décalé, à l'humour noir et au style décapant, dans lequel la mort et plus particulièrement le suicide sont tournés en dérision.
Cette famille Tuvache m'a un peu fait penser à la famille Adams. Ils sont absolument morbide. Et c'est vraiment drôle !
A part, le petit dernier qui est, envers et contre tous, optimiste... Inconcevable !!!
Mais finalement... Allez savoir ce qu'une graine d'optimisme peut faire dans un pot même tout noir...
J'ai été touché par le passage où Lucrèce Tuvache évoque son enfance. Un petit moment émouvant.

Extraits :

"Le si maigre Vincent au crâne bandé sort de sous la table un volumineux paquet. Marilyn en défait le papier d'emballage décoré de clowns. Son grand frère lui explique l'utilité de ce présent excentrique :
- C'est un casque intégral de moto en carbone indestructible dont j'ai blindé la visière. A l'intérieur, j'ai fixé deux bâtons de dynamite d'où pendent deux fils... Comme ça, si un jour maman et papa nous permettent de nous autodétruire, tu enfiles le casque, attaches la sangle sous le menton et puis tu tires sur les deux fils. Ta tête explosera dans le casque sans tacher les murs
." (page 50).

"Allez, choisis... mais choisis bien, hein, car, dans ce bocal, seulement un bonbon sur deux est mortel. La loi ordonne qu'on laisse une chance aux enfants." (page 56).

"- Faire ça... des Tuvache ! Vous êtes la honte de votre race ! Dix générations dans le suicide, on n'a jamais vu une pareille escroquerie ! Je me disais aussi quand ils revenaient : "Mais pourquoi ne meurent-ils pas ?" Et toi, Vincent, dont j'étais si fier... J'aurais dû t'appeler Brutus ! Tu t'es laissé influencer par ce petit con qui mérite bien, lui, un prénom de pédé anglais. Ah l'enculé !" (page 81).

Le magasin des suicides de Jean Teulé a été une très sympathique découverte. Un bon moment de détente. 
Ce petit livre m'a donné envie de découvrir autre chose de cet auteur...

Un grand merci à Sylvie pour le prêt de son

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 06:30


Dracula - Bram Stoker
J'ai lu - 576 pages.

Mon ami,
Soyez le bienvenu dans les Carpates. Je vous attends avec impatience. Dormez bien cette nuit. La diligence part pour la Bukovine demain après-midi à trois heures ; votre place est retenue. Ma voiture vous attendra au col de Borgo pour vous amener jusqu'ici. J'espère que depuis Londres votre voyage s'est bien passé et que vous vous féliciterez de votre séjour dans mon beau pays.
Très amicalement,
Dracula.

Bram Stoker (1847-1912) est originaire de Dublin. Il passe une grande partie de son enfance alité, en raison d'une santé fragile. Sa mère l'abreuve alors de contes et de légendes irlandaises, ainsi que des souvenirs personnels comme la grande famine et l'épidémie de Sligo. L'attirance de Bram Stoker pour le surnaturel et l'horreur, qui marquera toute sa vie, semble déjà inscrite dans les premières années de son existence.
Durant dix années, Bram Stoker travaille à son grand roman. Dracula est publié en 1887. Cette oeuvre fameuse obtient un succès immédiat, et son personnage obtient le statut symbolique de Saigneur des ténèbes.

Ainsi commence cette aventure :
Jonathan Harker,
jeune clerc de notaire, se rend au château du comte Dracula, lequel a fait l'acquisition d'une propriété à Londres. Là, il est rapidement tourmenté par l'inquiétante attitude de son hôte...

Bram Stoker réalise une véritable prouesse en nous livrant un récit truffé de rebondissements, dans lequel on ne s'ennuie pas une minute. Pour l'écriture de son roman Dracula, il emploie le style épistolaire, permettant ainsi de suivre l'aventure à travers chacun des héros. Et dès les premières pages, le ton est donné, l'angoisse va grandissante.

Extraits :

"Ne pensez-vous pas qu'il y a des choses qui, même si vous ne les comprenez pas, existent cependant ? Et que certains d'entre nous voient ce que d'autres ne voient pas ? Mais il y a des choses que les hommes ne peuvent percevoir parce qu'ils en connaissent - ou pensent en connaître - d'autres qu'on leur a enseignées." (page 269).

"Le vampire qui se trouve parmi nous, possède, à lui seul, la force de vingt hommes ; il est plus russé qu'aucun mortel, puisque son astuce s'est affinée au cours des siècles. Il se sert de la nécromancie, art qui, comme l'indique l'étymologie du mot, consiste à évoquer les morts pour deviner l'avenir, et tous les morts dont il peut approcher sont à ses ordres. C'est une brute, et pis qu'une brute ; c'est un démon sans pitié, et il n'a ps de coeur ; il peut, avec porutant certaines réserves, apparaître où et quand il veut et sous l'une ou l'autre forme de son choix ; il a même le pouvoir, dans une certaine mesure, de se rendre maître des éléments : la tempête, le brouillard, le tonnerre, et de se faire obéir de créatures inférieures, telles que le rat, le hibou, la chauve-souris, la phalène, le renard et le loup ; il peut se faire grand ou se rapetisser et, à certains moments, il disparaît exactement comme s'il n'existait plus. Dans ces conditions, comment devons-nous nous y prendre pour le détruire ? Comment le trouverons-nous et, l'ayant trouvé, comment le ferons-nous périr ? Mes amis, l'entreprise est aussi artud que terrible,et, à songer aux conséquences qu'elle peut avoir, l'homme le plus courageux frémirait." (page 338).

Dracula de Bram Stoker est un très grand roman, un classique à lire absolument. Un roman envoutant, angoissant.

Quoi qu'il en soit, pensez à vous munir d'un crucifix, d'un collier de gousses d'ail, et de quelques hosties... C'est-on jamais qui l'on peut croiser par certaines nuits...

Francis Ford Coppola s'est inspiré de l'oeuvre de Bram Stoker pour réaliser son film Dracula avec Gary Oldman, Winona Ryder, Keanu Reeves...


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