En 1936 paraissait Autant en emporte le vent, un roman-fleuve qui allait devenir très vite un livre-culte. Il s'en est vendu à ce jour 25 millions d'exemplaires dans le monde, et ses héros, Scarlett O'Hara et Rhett Butler, incarnés à l'écran par Vivien Leigh et Clark Gable, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.
Près de soixante ans ont passé et, pour des millions de témoins, les amours orageuses entre Rhett Butler et Scarlett O'Hara restaient en suspens.
Voici enfin la suite tant attendue de Autant en emporte le vent : Scarlett. Dans ce roman d'Alexandra Ripley, l'aventurier cynique et la brune fougueuse et pétrie d'orgueil n'ont pas pris une ride. Il est vrai que Scarlett n'a que 28 ans... Parviendra-t-elle à reconquérir Rhett ainsi qu'elle se l'est promis dans les dernières pages du roman de Margaret Mitchell ?
Après avoir lu Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, ayant eu du mal à me séparer de ses héros, j'ai voulu lire la suite écrite par Alexandra Ripley.
Ce roman n'a rien à voir avec celui de Margaret Mitchell, ni dans le fond ni dans la forme. Le style d'écriture est totalement différent. Je trouve même le personnage de Scarlett un peu dénaturé. Certaines scènes ou pensées ne correspondent pas à la personnalité de la Scarlett de Margarett Mitchell. Et je regrette un peu la présence de certains passages superflus.
L'histoire est bien différente aussi. D'ailleurs, elle se déroule principalement en Irlande, foyer des ancêtre O'Hara. On y découvre l’origine de Tara, lieu mythique d’Irlande, et la rudesse de la vie des paysans irlandais de l'époque. Scarlett y construit une nouvelle vie pour elle et son enfant, tout en continuant à aimer Rhett.
En faisant abstraction que Scarlett est sensé être la suite de Autant en emporte le vent, l'histoire est plutôt plaisante. J’ai quand même bien aimé.