Autant en emporte le vent - Margaret Mitchell
Biblios, 1407 pages.
Jeune femme à l'aspect fragile, Margaret Mitchell reste l'auteur d'un livre unique, paru en 1936, fresque romanesque sur fond de guerre de Sécession, qui marque la naissance d'une nation et met en scène des personnages condamnés à se haïr, à s'aimer, à se perdre.
Le cinéma en technicolor allait imposer, en 1939, aux héros du livre les visages de Vivien Leigh et de Clark Gable.
Mais les images sont fragiles comme leur support de pellicule : le roman, lui, demeure vivace comme un arbre : de l'autre côté des mots écrits en noir sur blanc, les figures éternelles de Scarlett O'Hara et de Rhett Butler viennent pour toujours à notre rencontre.
J'avais évidemment vue le film "Autant en emporte le vent" avec Vivien Light et Clark Gable. Je me suis donc décidée à lire le livre de Margaret MITCHELL.
Je n'ai pas du tout été déçue, bien au contraire !
Ce livre est très riche. Il ne s’agit pas simplement d’une histoire d’amour. On revit la vie des personnages dans le Sud avant , pendant, puis après la guerre de sécession. Margaret Mitchell narre la vie de la belle du sud Scarlett O'Hara. Comment une jeune fille élevée selon les bonnes manières des gens du Sud réussit elle à se battre contre la pauvreté, la misère, la faim, les préjugés, et même son éducation, pour sauver sa vie et celle des siens ? Par sa force de caractère. Quoi qu'il arrive, elle se redresse et se bat avec son courage.
Évidemment on suit avidement tout au long du récit l’évolution de la relation passionnante qui lie Scarlett O'Hara et Rhett Butler. Quelle force dans ces personnages ! Ils s'aiment et sont fait l'un pour l'autre. Mais la fierté et la dureté imposées par les luttes de l'existence réussissent à les séparer. Scarlett, tellement durcit par les épreuves, enfermée dans sa carapace, ne réussit que trop tard à s’ouvrir et à reconnaître l'amour qu’elle voue à Rhett. Quel dommage !
Je garde quand même l'espoir qu'ils réussiront à se retrouver une fois le livre fermé...
J'avais aimé le film, j'ai encore plus aimé le livre...