Cette chanson que je n’’oublierai jamais – Mary Higgins Clark
Editions Albin Michel, 421 pages
Une ritournelle lancinante trotte dans la tête de Kay. D’où vient-elle ? Que signifie-t-elle ? Pourquoi l’obsède-t-elle à ce point ? En plongeant dans ses souvenirs, la jeune femme revoit une scène imprécise, lorsqu’elle était enfant, dans la propriété des Carrington où elle a grandi… Depuis, Kay a épousé Peter, l’héritier de la famille. Mais les rumeurs qui courent sur son époux concernant la disparition d’une jeune fille et la mort accidentelle de son ex-femme, retrouvée noyée dans la piscine, se confirment et Peter se retrouve en prison.
Convaincue de son innocence, Kay se laisse emporter par cette musique sans savoir qu’elle recèle un secret très dangereux pour elle, et pour lui…
Kay Lansing est la fille du paysagiste qu’employaient les Carrington. Elle est aujourd’hui bibliothécaire et rencontre Peter Carrington, l’héritier de la famille, pour le persuader de contribuer à une œuvre caritative. Les deux jeunes gens tombent amoureux et se marient peu après. Mais le passé ressurgit… et Peter est accusé du meurtre de Susan Althorp. Est-il coupable ? Qui est l’homme que Kay a épousé ? Est-il un assassin ? L’a-t-il épousé uniquement pour l’empêcher de témoigner contre lui ? Ou bien un de leurs proches est-il un dangereux meurtrier ?
Cette chanson que je n’oublierai jamais est un roman plaisant dans lequel le suspense est omniprésent. Le style de Mary Higgins Clark est simple et se lit très facilement. Elle promène son lecteur tout au long du récit. Elle révèle les indices petit à petit, laissant le lecteur s’interroger ou soupçonner divers personnages. Puis, le voile se lève peu à peu, et on est avide de parcourir les dernières pages pour vérifier si nos soupçons se sont révélés exacts. Mais qui est donc le meurtrier ?
J’ai apprécié cette lecture agréable, dans laquelle Mary Higgins Cark fait même un petit clin d’œil aux sœurs Brontë.
Extrait :
« …Mais je sais que nous sommes encore loin du niveau de passion éprouvée par Jane Eyre et M. Rochester, ou par Cathy et Heathcliff.
Peut-être ai-je tendance à fixer mes standards trop haut, mais j’ai toujours eu un faible pour les histoires d’amour romantiques dans le style des sœurs Brontë. »