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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 06:49


La Recluse de Wildfell Hall - Anne Brontë
Editions Phébus - 480 pages.

Publié en 1848, La Recluse de Wildfell Hall, qui analyse sans concession la place des femmes dans la société victorienne, est considéré comme l'un des tout premiers romans féministes. Ce titre méconnu entretient, comme l'a souligné la critique moderne, de nombreux liens avec Les Hauts de hurlevent d'Emily Brontë. On y retrouve notamment les mêmes thèmes : alcoolisme, violence masculine, corruption de l'enfance...

Qui est la mystérieuse nouvelle locataire de Wildfell Hall ? On ne sait pas d'où vient cette artiste qui se fait appeler Mrs Graham, se dit veuve et vit comme une recluse avec son jeune fils. Son arrivé alimente toutes les rumeurs dans la petite communauté villageoise et éveille l'intérêt puis l'amour d'un cultivateur, Gilbert Markham. La famille de Gilbert est opposée à cette relation et petit à petit, Gilbert lui-même se met à douter de sa secrète amie. Quel est le drame qu'elle lui cache ? Et pourquoi son voisin, Frederick Lawrence, veille-t-il si jalousement sur elle ?

Après avoir écrit Agnès Grey, Anne Brontë, sous le pseudonyme d'Acton Bell, écrit La Recluse de Wildfell Hall, son dernier roman, qui paraît en juin 1848, et rencontre un succès immédiat.

Le récit raconté par Gilber Markham à un ami, débute en octobre 1827. Mrs Graham vient de s'installer à Wildfell Hall avec son fils Arthur, où elle vit comme une recluse. Mais une femme indépendante dans cette société, est un sujet à questionnements et médisances...

Il est beaucoup question de la condition des femmes dans la société victorienne dans cette oeuvre. La femme est un être entièrement dépendant de son mari, empetré dans les conventions, la religion, qui doit veiller au confort de son compagnon et à satisfaire ses desirs.

"Apprenez cela, Rose, dans les choses domestiques, nous n'avons que deux points à considérer : en premier lieu, ce qui se doit faire et, en second, ce qu'il y a de plus agréable aux hommes de la maison ; n'importe quoi fera l'affaire des femmes." (page 59).
Voilà ce qu'une mère inculquait à sa fille : être avant tout au service de sa maison et de son mari...

La recluse de Wildfell Hall est un roman riche en rebondissement - Anne Brontë sait tenir son lecteur en haleine- et en informations sur la société de l'époque victorienne.
Un seul petit bémol à mon goût, c'est notre héroïne, qui m'a, par moment, un  peu agacé avec sa piété exacerbée. A part ça, je me suis plongé dans cette histoire avec un grand plaisir, captivée par ce roman.
Anne Brontë, tout comme Emily dans Les Hauts de Hurlevent et Charlotte dans Jane Eyre, brosse ici le portrait de personnages complexes, en proie à leurs démons, à leurs souffrances.

Extraits :

"La dame était assise dans un fauteuil droit, à haut dossier, à côté d'une petite table ronde qui supportait un pupitre et une corbeille à ouvrage. Le petit garçon se tenait le coude appuyé sur l'un des genoux de sa mère et lui lisait, avec une merveilleuse volubilité, un petit volume. Elle, reposait la main sur son épaule et jouait, d'un air absent, avec ses longues boucles qui retombaient sur son cou blanc." (page 62).

"Calmez-vous, Arthur, et écoutez-moi, sans croire que je suis une furie jalouse. Je suis parfaitement calme. Tâtez ma main - je la lui tendis gravement et la refermai sur la sienne avec une brusquerie qui semblait démentir mes paroles et le fit sourire. Il n'y a pas de quoi rire, monsieur, dis-je, resserrant encore mon étreinte et le regardant fermement jusqu'à ce qu'il faiblisse. Vous pouvez trouver plaisir, monsieur Huntingdon, à éveiller ma jalousie, mais prenez garde de ne pas éveiller ma haine. Quand vous aurez tué mon amour, vous verrez qu'il ne sera pas facile de le ressussiter." (page 231).

La Recluse de Wildfell Hall d'Anne Brontë raconte l'amour, la désillusion, la vertu, le vice, la haine, la souffrance...
Un merveilleux roman à l'image des soeurs Brontë !



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commentaires

K
* Pimpi : Je suis persuadée qu'il va te plaire ! ;-)
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P
Bon, j'ai prévu de le lire un de ces jours, il est dans ma PAL... dès que je retrouve un rythme de vie normal!
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K
* Karine :) : Ces femmes ne devaient vraiment pas avoir une vie facile, dépendantes et empétrées dans ces codes sociaux...
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K
* Maribel : J'espère qu'il te fera passer un aussi bon moment qu'à moi ! ;-)
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K
Je l'ai lu l'an dernier et j'ai bien aimé... j'ai trouvé quelques longueurs, par contre, surtout au milieu. Mais tu as tout à fait raison, c'est une intéressante étude sur la femme victorienne!
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