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Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 06:22


Le plaisir de la captive- Leopoldo Brizuela
José Corti - 264 pages.

Dans l'Argentine de la fin du XIXe siècle depuis la pampa jusqu'à la Terre de Feu, Leopoldo Brizuela revient avec sa puissance d'évocation déjà remarquée dans Angleterre, une fable, son précédent roman, à ses deux thèmes de prédilection : l'anéantissement des populations et des cultures indiennes par les Blancs ; les rapports homme-femme au sein de sociétés vouant un culte à la virilité. La nouvelle éponyme, Le plaisir de la captive, relate la chevauchée à travers la pampa d'une jeune fille blanche poursuivie par un chef indien. Tandis qu'elle prend conscience de la montée du désir en elle, Rosario semble peu à peu, par une appropriation de la stratégie de l'Indien, renverser les rôles et imposer de nouvelles règles à la poursuite, qu'elle convertit en une sorte de cérémonie érotique et d'épreuve initiatique - long prélude à l'étreinte finale, dont le lieu et le moment seront choisis par la "captive".
Le Petit Pied de Pierre raconte, à partir de trente-huit témoignages qui sont autant de voix différentes et parfois divergentes, la biographie fictive d'un personnage réel : Ceferino Namuncura, fils et petit-fils de caciques qui tinrent longtemps en échec l'armée argentine, l'un des derniers survivants de sa tribu, dont, à des fins édifiantes l'Eglise voulut faire un prêtre, et dont un grand nombre d'Argentins firent un saint.
Lune rouge, sous un déguisement ethnologique (et, à l'occasion, burlesque), est une rêverie poétique sur la fonction de gardien du feu chez les Yaghan de la Terre de Feu, peuple de navigateurs et de pêcheurs. Vénéré et donc solitaire, le gardien du feu, véritable chaman androgyne initié aux mystères élémentaires, restait obstinément penché sur la flamme ancestrale.
Ne frappent pas seulement dans ces récits la thématique abordée, mais aussi l'écriture et la construction de l'ensemble où chaque motif semble se répondre d'une histoire à l'autre ; où la langue est au service du vaincu, comme elle était aussi naguère l'instrument du vainqueur.

Voici un roman qui m’a permis de faire connaissance avec la civilisation des indiens de Patagonie: leur culture, leurs croyances, leur mode de vie, …leur extermination…

Ce roman se divise en cinq parties, qui sont autant de témoignages différents sur l‘histoire d‘un pays et un peuple décimé.

L’extermination des indiens est justifiée par le but de « pacifier une nation sauvage »…

On se rend ici douloureusement compte de l’absurdité et de la folie des hommes où cruauté et barbarie humaine n‘ont pas de limite. Cette folie ne s’est pas limitée à l’Argentine de la fin du XIXe siècle. On l’a retrouvée en Europe quarante ans plus tard…


Un livre qui ne se lit pas facilement.

J’avoue avoir été un peu freinée dans ma lecture du Petit Pied de Pierre, par cette succession de paragraphes, qui sont autant de témoignages de divers personnages, qui ne sont pas directement liés, mais qui, finalement, s’imbriquent pour dévoiler l’histoire de Ceferino Namuncura.


Extraits :

« Mais parvenu devant le judas grillé de la porte, celui-ci compris que l’œuvre de Dieu serait bientôt consommée, et que s’il intervenait il ne réussirait qu’à l’entraver : dans leur désespoir, dans leur faim de mouvement et d’espace, dans leur lente asphyxie entre ces murs hostiles, les Indiens trouvaient leur châtiment et attendaient en vérité que la mort les en délivrât » (page 96).


« Imaginez combien, dans sa quête du Successeur par les rues de Buenos Aires, le regard du Cacique est devenu triste - oui, mais plus sage et plus digne… Et, sur le minuit du camp, les détenus ont les yeux levés vers l’œil des douches, sachant que nul d’entre eux n’en réchappera ; mais sachant par ailleurs - et comme si elle empruntait sa couleur à leurs cris - que la fumée du four crématoire dessinera, à la façon des signaux de fumée des Araucans du désert, des messages destinés aux temps à venir, sur le ciel orageux de l’Histoire. »
(page 131).


Pour ma part, j'ai été particulilèrement séduite par le récit intitulé Révélation, qui oscille entre le présent et le passé à travers les yeux et les réminiscences d'un autre temps du photographe.

Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela est le témoignage d’un peuple exterminé, un roman très intéressant et enrichissant.



Je remercie Le Bookomaton de faire voyager Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela dans le cadre de

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commentaires

K
<br /> je viens de le lire (ce roman a eu vraiment beaucoup d'arrêt, cinq mois je crois) comme toi j'ai aimé Révélation, mais ne suis pas entrée dans l'histoire. Si Bookomaton pouvait expliquer un peu?<br /> <br /> <br />
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K
@ Chris 89 : Le plaisir de la captive n'est pas une lecture facile, mais vraiment enrichissante.<br /> Pour Le Cleziot, impossible pour moi de rentrer dans l'histoire...<br /> Quant au bug, il doit s'expliquer par une trop longue absence de la blogosphère !!! ;-p
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C
Tu l'auras compris je viens de bugger ! Le massage précédent est pour le billet suivant.
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C
Je n'ai pas trop envie de surfer sur la vague Le Cléziot.
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C
Pas facile !! Je le note quand même.
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