Déjà dead- Kathy Reichs
Pocket - 542 pages
Un beau jour d'été à Montréal, sur la table de dissection du laboratoire de médecine légale de la police provinciale, arrive un cadavre découvert dans l'ancien parc du Grand Séminaire. Le docteur Temperance Brennan est chargé d'autopsier ce qu'il reste d'une femme abominablement découpée en morceaux.
Divorcée, et solitaire, Temperance travaille durement, dans un milieu dominé par les hommes. Sa sinistre expertise va l'amener en première ligne de l'enquête, seule en butte à l'hostilité de son collègue policier et face à l'assassin pervers qui collectionne les victimes féminines...
Armée de son scalpel et de son instinct, Temperence traque le tueur en série. Cinq femmes sont déjà mortes. Sera-t-elle la prochaine ?
Désolée, mais je peux pas aller plus loin...
Habituellement, je n'abandonne pas un livre commencé, la curiosité me pousse à aller jusqu'au bout. Mais là, je n'ai pas pu dépasser la page 93 ! Je n'accroche pas !
Déjà, jusque là , je suis un peu agacée par tous ces morceaux humains éparpillés, ces os à bouillir, etc. Et en plus, pour le peu que j'en ai lu, ce roman est truffé de termes bien spécifiques au métier de notre héroïne...
Extrait :
"Une mort violente n'autorise aucune forme de vie privée. Elle saccage une dignité aussi sûrement qu'elle a ôté la vie. Le corps est manipulé, examiné et photographié sous toutes les coutures, défini à chaque étape par une nouvelle série de chiffres. La victime devient un élément de preuve, une pièce à conviction, à la disposition de la police, des médecins légistes, des experts en police scientifique, des avocats et, finalement, des jurés. On lui affecte un numéro, on le photographie, on prend des échantillons, on lui accroche une étiquette aux orteils. J'ai beau participer au processus, je ne peux pas accepter ce côté impersonnel. Pour moi, cela relève du pillage au niveau le plus intime."
Bref, je passe... Trop macabre pour moi !
Et puis tant qu'à faire, autant qu'une lecture soit un agréable, autant se faire plaisir... Et là, ce n'était pas le cas pour moi...