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Bonjour et bienvenue à tous.
C'est en toute modestie que je vous ferai partager ma passion pour les livres (entre autres)...
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Karine

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"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donnés
et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir"
Gustave Flaubert








* J'Y PARTICIPE... *






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* LIVRES *




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LECTURE EN COURS

une-place-a-prendre
Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 06:40


Le chemin des sortilèges- Nathalie Rheims
Editions Léo Scheer - 180 pages.

Un jour, il est parti. Lui qui l'avait vu naître et accompagnée depuis toujours, il s'est retiré dans la solitude.
Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.
Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu'une main invisible dépose chaque soir à son chevet. De l'éveil de
La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d'allumettes, elle franchit les étapes d'une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant.
Aura-t-elle la force d'aller au bout de la vérité, de sa vérité ?
Sur le chemin des sortilèges, le destin attendait son heure.

Le chemin des sortilèges
est le dixième livre de Nathalie Rheims. Elle nous fait partager ici le parcours initiatique d'une jeune femme.
L'héroïne va retrouver Roland qu'elle n'a pas revue depuis dix ans. Elle connaît cet homme depuis toujours puisqu'il l'a vue naître et qu'elle le visite chaque semaine. Mais à la suite d'un accident cérébral qui le prive de l'usage de la parole, il part s'isoler. Roland est pour elle un guide qui va l'emmener à se remémorer un secret de son existence, enfoui dans sa mémoire. Elle va fouiller dans son passé, dans son histoire à laquelle se mêle des contes de fée, pour enfin découvrir la vérité.

Extraits :

- "- Vous devez apprendre à désobéir.
Je ne savais plus dans quel contexte il avait prononcé des mots. En tout cas, je n'avais pas suivi son conseil. j'avais passé une partie de ma vie à obéir aux désirs des autres, sans doute par peur de ne pas être aimée, par crainte de ne pas être reconnue."
(page 27).

- "Je retrouvais dans cette maison les petites pierres blanches des disparus qui tissaient la trame de ma mémoire, comme si je les avais semées ici et qu'elles me conduisaient vers ce recoin qui semblait n'exister que dans mes rêves." (page 101).

Dans le chemin des sortilèges, l'atmosphère est pesante, oppressante, mystérieuse, irréaliste. Le récit oscille à chaque page entre la réalité et l'imaginaire des rêves et des contes de fée.
Le mystère qui entoure cette demeure et ses occupants, ainsi que les secrets qu'ils renferment tiennent le lecteur en haleine tout au long du récit.
Ce roman a été pour moi une belle découverte. Je ne connaissais pas Nathalie Rheims. J'ai bien apprécié de voyager avec notre héroïne sur ce chemin mystérieux entre les contes de fée et sa réalité.
A découvrir... 

Merci à Suzanne de

 et aux Editions Leo Scheer de m'avoir permis de découvrir ce roman.
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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 11:59

J'ai découvert ici un petit test pour savoir quelles lectures sont faites pour moi...



Votre personnalité
Timide, soigneuse et passionnée, vous aimez le calme, les expos en vogue et les soirées cocooning devant la cheminée. Côté amies, vous préférez les relations sincères et profondes aux rapports superficiels. D'une nature romantique, vous aimez les diners aux chandelles et les bouquets de roses surprises. Rêveuse, vous avez une imagination débordante. Vos proches saluent votre joie de vivre permanente.

La lecture et vous
Pour vous, lire est essentiel. Vous possédez d'ailleurs une bibliothèque impréssionnante. Romans classiques, épistolaires, biographiques, vous lisez tout ce qui se trouve sur votre chemin. Votre dernier livre est Alabama Song de Gilles Leroy, le prix Goncourt 2007.

Nos suggestions
Si vous aimez les grands classiques et autres livres imposants, tentez les romans mis à l'honneur au Salon du Livre cette année. Et notamment les auteurs israéliens : La chambre de Mariana d'Aahron Appelfeld vous séduira. L'histoire d'un petit garçon, Hugo, confié à une femme, Mariana, qui vit dans une maison close... Plutôt romantique, optez pour Le faon de Magda Szabo : le récit d'une femme qui a tout pour elle... sauf l'amour !

Je dois avouer que je n'ai lu encore aucun de ces romans... Allez, je les rajoute sur ma LAL !!!

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 06:20


La prime- Janet Evanovich
Pocket - 350 pages.

Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie, c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère.
Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur...
D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver !

Ça fait un bon moment que j'entends parler dans la blogosphère de Janet Evanovich et de son héroïne Stéphanie Plum. Je me suis donc retrouvée avec La prime, le premier de la série, entre les mains...

Stéphanie Plum est une jeune femme qui traverse une période difficile. Elle se retrouve sans emploi, sans argent. Elle en est réduite, pour subsister, à mettre au clou ses meubles...
Après avoir fait le tour de toutes les offres d'emploi, son ultime recours est son cousin Vinnie... C'est ainsi qu'elle se retrouve chasseuse de prime ! Pas facile alors pour cette novice de traquer Joe Morelli, un ex flic accusé de meurtre. D'autant plus que ce Morelli, elle le connaît déjà !!! Elle s'était laissé séduire dans sa jeunesse... Et elle a gardé à son égard une certaine rancune...

Voilà un roman que j'ai dévoré. Janet Evanovich  nous entraîne dans une enquête pleine de rebondissements, dans laquelle on ne s'ennuie pas une minute.
L'héroïne, Stéphanie Plum, est une charmante jeune femme étourdie, un brin loufoque, dont les défauts et l'insouciance la rendent très attachante. Elle se lance dans le métier de chasseur de prime, sans rien y connaître et sans avoir jamais manié une arme à feu.
Le style de l'auteur est très agréable à lire. L'histoire nous est raconté dans un style familier, imager. Je comprends maintenant l'engouement général pour cette série.

Extraits :

- "Il était évident que j'étais une Blanche pas du tout au fait des us et coutumes de la rue qui s'aventurait dans un gymnase de Noirs, et si le reproche muet avait été un tant soit peu plus prononcé, j'aurais été projetée en arrière jusqu'en bas de l'escalier comme une victime d'un poltergeist." (page 61).

 - "Il glissa dans la terre grasse, trébuchant sur Dieu sait quoi, tomba à genoux, et je lui rentrai dedans de plein fouet, roulant avec lui dans l'herbe mouillée. Il atterrit en poussant un "Han !" causé par soixante-deux kilos et demi d'une femme en colère lui tombant sur le dos. Bon, d'accord, peut-être soixante-trois et demis, mais pas un gramme de plus, juré." (page 191).

Ce roman est un très agréable divertissement. Idéal pour passé un bon moment de détente. Je m'empresse donc de ce pas d'aller me procurer la suite des aventures de Stéphanie Plum...
A découvrir !
 

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 11:45



Noël arrive à grand pas ! Et malheureusement, tous les enfants n'ont pas la chance d'être gâté autant qu'ils le méritent...
Ce site a été créé pour y remédier !
Des dessinateurs proposent chaque jour une BD en ligne. Et il suffit juste d'y faire un tour... C'est tout !!!
En effet chaque visite est comptabilisée, et juste avant Noël, une somme proportionnelle au nombre de visiteurs sera reversée à la Croix Rouge Française afin de permettre d'offrir des cadeaux aux enfants défavorisés.
Alors n'hésitez pas, faites passer l'information !!!

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 06:31


Je viens d'achever la lecture de tous mes titres pour le défi de lecture "Le Nom de la Rose".

J'ai donc lu :
 - Le pays du dauphin vert de Elizabeth Goudge, pour le titre avec une couleur.
 - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee, pour le titre avec un animal.
 - Grace O'Malley de Ann Moore, pour le titre avec un prénom. 
 - Loin de l'Irlande de Ann Moore, pour le titre avec un lieu. 
 - Le vent de l'aube de Françoise Bourdon, pour le titre avec un phénomène météo. 
 - La dame aux camélias de Alexandre Dumas fils, pour le titre avec une plante.

Le tout avec un spécial coup de coeur pour le roman de Harper Lee Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur et la très belle découverte d'une auteure dont je vais certainement poursuive la lecture des oeuvres, Elizabeth Goudge.

Un grand merci à Grominou qui a eu l'excellente idée d'organiser ce défi de lecture !

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 06:10


Le Pays du Dauphin Vert- Elizabeth Goudge
Editions Phébus - 800 pages.

Nous sommes au XIXe siècle dans une bourgade des îles Anglo-Normandes. La famille du jeune William emménage rue du Dauphin Vert. L'adolescent se lie à ses deux voisines, la jolie et souriante Marguerite, et la grave Marianne, plus ingrate. On rêve, on rit, on pleure, et l'on se moque de ce benêt de William qui, malgré sa préférence marquée pour Marguerite, ne peut s'empêcher de mélanger les prénoms des deux soeurs. Un détail idiot qui va bouleverser le cours de trois existences...
William s'établit comme colon en Nouvelle-Zélande, toujours épris de son amoureuse d'hier. Prenant un jour son courage à deux mains, il demande par lettre la main de Marguerite. Quelques mois plus tard, il a la surprise de sa vie : c'est Marianne qui débarque du bateau...


Elizabeth Goudge a écrit Le Pays du Dauphin Vert en 1936.

Le récit se déroule au milieu du XIXème siècle, dans une île anglo-normande.
Marianne et Marguerite Le Patourel sont deux soeurs bien différentes. Marguerite, la plus jeune, a une grâce toute naturelle. Elle est gaie. Pour elle, la vie est source de réjouissance. Marianne, l'aînée, est plus grave que sa soeur, et d'un caractère plus complexe. Elle est à la fois intelligente, réservée, avide de vivre et de resentir des émotions fortes, égoïste, prétentieuse, déterminée, rien ni personne ne peuvent la détournée de l'objectif qu'elle s'est fixée, manipulatrice.
Le Docteur Ozanne et son fils William reviennent vivre sur l'île. Se tissent alors à jamais des liens entre les trois jeunes gens.
Marguerite aime William. Marianne aime William. Chacune est persuadée d'être aimée par William. Or, le coeur de William bât pour Marguerite.
Mais bientôt William part et se retrouve exilé en Nouvelle-Zélande. C'est dans une lettre qu'il demande à sa bien-aimée de le rejoindre dans ce nouveau monde.
Or, la jeune femme qui arrive pour être sa femme, n'est pas Marguerite, mais Marianne...

Elizabeth Goudge nous livre ici un roman qu'il faut découvrir en prenant son temps. Déjà, l'oeuvre est volumineuse, 800 pages... L'étude des caractères, des personnalités est très approfondie, fouillée. L'écriture est poétique, emportée dans des descriptions détaillées des paysages grandioses, qu'il faut savourer.
Avec le Pays du Dauphin Vert, on respire l'odeur des embruns, on sent le souffle du vent dans les cheveux. Elizabeth Goudge nous transporte tout au long de son récit dans une autre époque. Elle nous fait voyager et découvrir le monde de la navigation, des marins. On part à la découverte d'une nouvelle terre d'accueil, du peuple maori et de leurs coutumes, de la vie des colons. La romance, les amours mouvementées sont au rendez-vous, contrariées par l'étourderie de l'homme. La main du destin mène les êtres. La religion, les croyances, la spiritualité ont une part importante dans cet ouvrage.

Extraits :

- "Les gais habits de fête, dont quelques-uns, depuis des générations, allaient de père en fils et de mère en fille, pieusement conservés dans al vieille armoire sculptée que toute jeune mariée apportait à son foyer avec sonlinge, les maisons centenaires aux couleurs blanches et dorées, avec leur petit pont jeté sur el ruisseau chantant, le soleil, les fleures, le ciel bleu lumineux là-haut et, tout près, le bois frais et vert rempli de murmures - l'ensemble dégageait une beauté brillante et vivifiante, qui évoquait celle d'une bulle de savon irisée." (page 167).

- "Mais elle savait aussi que ce que le monde voit de la vie de tout être humain n'est pas la vraie vie ; qu'en réalité, la vie est vécue en secret : c'est une réalité qui sse meut derrière l'écran d'une apparence, comme le vent derrière un rideau. C'est seulement lorsqu'une ride se creuse fortuitement, lorsqu'un sourire, une lueur ou une ombre passent d'une façon imprévue sur un visage qu'on devine ce qu'on ne voit pas." (page 267).

- "Il la prit dans ses bras et l'embrassa. Elle ne se débattit pas, parce que son étreinte était exempte de passion. Elle s'appuyait tranquillement sur lui. Elle resentit soudain une étrange impression de confiante familiarité, comme si ce n'était pas la première fois qu'elle et lui se tenaient ainsi par une nuit d'été, cependant que le vent tiède faisait luire les étoiles ; il lui semblait que s'il la connaissait si bien, c'était parce qu'il l'avait déjà rencontrée sous d'autres étoiles. Quand il retira ses bras pour s'en aller, elle eut subitement la sensation d'un affreux isolement ; d'un grand déchirement aussi, comme si une partie d'elle-même l'abandonnait." (page 555).

Le pays du Dauphin Vert est un roman fort riche. J'ai été séduite par ces descriptions époustouflantes, par ces personnages dont le caractère et l'histoire de chacun nous est brillament révélé, par l'écriture d'Elizabeth Goudge qui a su me faire voyager.
Tous les composants sont réunis dans cette fresque romanesque envoutante : la beauté des paysages, l'aventure, le danger, l'amour...
Je m'attarderais très certainement sur les autres ouvrages de cet auteure qui me mènera vraissemblablement à travers d'autres voyages.

Je dois aussi ajouter qu'en 1947, Victor Saville a réalisé une adaptation du roman d'Elizabeth Goudge Le Pays du Dauphin Vert, avec Lana Turner, Van Heflin, Donna Reed...

 

Le Pays du Dauphin Vert d'Elizabeth Goudge a été lu dans le cadre du Défi de lecture "Le Nom de la Rose"  

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 06:26
Suite à ce billet, il faut encore que je vous montre ceux-ci...


Vous pouvez donc voir que ma PAL s'est encore enrichie de :

- Les adieux à la reine de Chantal Thomas,
- Gatsy le Magnifique de F. Scott Fitzgerald,
- L'étrangleur de Cater Street d'Anne Perry,
- La dame en blanc de Wilkie Collins.

De quoi passer encore quelques bons moments...


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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 06:05
 


Dieu est un pote à moi -
Cyril Massarotto

XO Editions - 234 pages.

Il a trente ans, il est plutôt sympa et son meilleur ami c'est Dieu. Très utile, surtout quand on rencontre la femme de sa vie, qu'elle est étudiante à la Sorbonne alors qu'on est... vendeur dans un sex-shop.

"En l'an zéro de cette hisoitre, je rencontre les deux personnes qui vont bouleverser ma vie : Dieu et Alice.
Dieu, c'est... Dieu : fascinant, omniscient, préoccupé par les hommes, attentif mais doté d'un sens du comique parfois surprenant !
Alice, c'est une étudiante en psycho, qui me fait chavirer dès qu'elle lève les yeux sur moi. L'amour avec Alice, c'est tellement rare, tellement fort qu'on l'apprécie à chaque instant et qu'on ne s'en remet jamais.
Et Dieu dans tout ça ? On parle, on rigole, on raisonne, on se dispute, mais il est là, toujours, même dans les moments les plus noirs. Dieu est un ami tellement formidable que j'en oublierais presque qui Il est.
Et pourtant, il faudra bien qu'Il réponde à cette question : pourquoi moi ? Pourquoi m'avoir choisi entre tous les hommes comme meilleur ami ?"

Dieu est un pote à moi est le premier roman de Cyril Massarotto.

Tout commence lorsque Dieu, entre en contact avec notre héros. En effet, Dieu l'a choisi pour être son ami...
Avoir Dieu pour ami, ce n'est quand même pas rien ! Et ça peut se révéler très pratique, et simplifier drôlement la vie. Notamment pour séduire la jeune femme dont on est amoureux, ou bien pour trouver du travail...
En plus, Dieu est bourré d'humour ! Et c'est même un grand farceur !
Ainsi la vie de notre héros semble fort facilitée grâce à cette rencontre, à cette incroyable amitié.
Mais...

La chute, car chute il y a, est abrupte, soudaine. On plonge de la quasi béatitude à la souffrance sans transition.

Dieu est Amour, mais il pleure aussi car il ressent absolument TOUTE la souffrance des hommes. Et de la souffrance, de l'intolérable, dans ce monde, il y en a...

Extraits :

" Un ami m'a dit il n'y a pas si longtemps, en citant je ne sais plus qui, qu'avoir un enfant, c'était déplacer le centre du monde de soi vers quelqu'un d'autre." (page 77).

"Je crois que tous les somnifères que l'on avale lorsqu'on est adulte, ce sont toutes les berceuses que l'on ne nous a pas chantées quand on était enfant." (page 81). 

"Ce que je veux te faire comprendre, c'est qu'il faut juste vivre, prendre les choses comme elles viennent. Le bonheur n'est pas un projet. Sois-en bien conscient. Vis, et ne t'encombre pas l'esprit de questions inutiles." (page  102).

Dieu est un pote à moi est un roman qui se laisse dévoré. Le style de Cyril Massarotto est limpide. Il s'adresse à son lecteur, comme on s'adresse à un pote.
Dieu est un pote à moi est un roman à la fois drôle, tendre, émouvant. Un roman truffé de beaux messages à méditer. Un roman plein d'espoir...

Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto est un roman que j'ai beaucoup aimé.
J'attends donc avec impatience le prochain roman de Cyril Massarotto.
 
 

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 06:38
Il y a quelques temps déjà, j'ai été taguée par Chris89.

Il s'agit d'un tag musical dont voici le règlement :

- Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi.
Bon, moi, je vais mettre des chansons que j'aime tout simplement. Mes chansons coup de coeur !
- Faire une petite playlist avec.
Je veux bien essayer, mais c'est pas gagner... ;-p !
- Rajouter en sixième chanson "The Song", celle que vous aimez d'amour, plus jamais vous ne pourrez vivre sans.
Mais en fait, j'aime toutes celles que j'ai mises ...
- Et taguer 5 personnes de votre choix.
Bon on verra ça après...


Tina Turner - Proud Mary



David Bowie - Moonage Daydream



U2 - Elevation



Roxette - It must have been love



No Doubt - Don't Speak



Pink Floyd - Wish you were here


Voilà qui est fait !!! Pfff... Pas facile... ;-)
Alors maintenant voyons voir...
J'aimerais bien connaître les goûts musicaux de... Lilly, Lucie, Maeve, Sylvie et Romanza... Si elle veulent bien se prêter au jeu, bien évidemment...



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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 06:30


Brooklyn follies -Paul Auster
Le Livre de Poche - 378 pages.

Nathan Glass a soixante ans. Une longue carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan, un divorce, un cancer en rémission et une certaine solitude ne l'empêchent pas d'aborder le dernier versant de sa vie avec sérénité. Sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il entreprend d'écrire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps de l'an 2000, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps. C'est ensemble qu'ils vont poursuivre le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence...
Un roman chaleureux, où les personnages choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses - mais pour combien de temps, encore, en Amérique ?

La lecture commune du Blogoclub de lecture est pour aujourd'hui Brooklyn Follies de Paul Auster. Cela tombe très bien, c'est l'occasion pour moi de découvrir cet auteur dont j'entends beaucoup parlé, et je ne savais par lequel de ses romans commencé. Voilà qui est fait...

Nathan Glass a 60 ans. Il a tout perdu : son emploi, sa femme; il est atteint d'un cancer des poumons... Il décide alors d'aller passer le temps qu'il lui reste à vivre à Brooklyn, lieu du début de son histoire...
Là, dans une librairie qu'il a pris l'habitude de fréquenter, il rencontre un jour Tom Wood,  son neuveu qu'il a perdu de vue depuis de nombreuses années...

Paul Auster nous dévoile ici un roman à la lecture facile, dans un style mordant, ironique, empli d'humour.
On pénètre précipitamment dans le vif du sujet. Le narrateur s'adresse directement au lecteur, le prend à parti, en fait son confident.
Paul Auster traite d'une insatisfaction croissance de la société américaine, de ses problèmes politiques, religieux, d'un mal-être latant, qui touche de plus en plus de monde. Cette société au bord du gouffre est à la recherche d'un monde meilleur.

Les Brooklyn Follies sont autant les folies de la société américaine que les folies vécues par tout un chacun dans son quotidien, tout comme les personnages du roman.

Nathan, Tom, Harry, Rory, Nancy, Lucy,... tous ces personnages que la vie a déglingué se retrouvent, se réunissent, se soutiennent, et se noyau tente de tirer son épingle du jeu.
Tom s'est inventé "un refuge intérieur" qu'il appelle l'Hôtel Existence. Un lieu "où on se retire lorsque le monde réel est devenu impossible".

Extraits :

"La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : livre pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur." (page 24).

"Quand on a vécu aussi longtemps que moi, on a tendance à croire qu'on a tout entendu, que plus rien ne peut nous choquer. On devient un peu trop satisfait de notre prétendue connaissance de la vie et puis, de temps en temps, quelque chose surgit et nosu expulse tout à coup du cocon douillet de notre sentiment de supériorité, nous rappelle un fois de plus qu'on ne comprend rien à rien." (page 91).

"- Un endroit où vivre selon ta conscience. C'est de ça qu'il s'agit, hein ? Les "paradis imaginaires" revisités. Mais pour ça, tu dois être prêt à renoncer à la société. C'est ce que tu m'as dit. Il y a longtemps de cela, mois je crois que tu avais aussi utiliser le mot courage. Tu as ce courage, Tom ? Est-ce que l'un d'entre nous a le courage de faire ça ?" (page 128).

Dans cette histoire, se croisent et se mèlent les histoires de chacun. Des histoires de vie qui pourraient être celle de tout le monde.
Malgré leur vie cabossée, chaque personnage réussi, grace aux liens qui les unissent, à trouver un équilibre dans sa vie, à soigner ses blessures, à trouver la route de son destin, à trouver en lui son Hôtel Existence.
Et alors que l'optimisme reprend le dessus, que chacun trouve dans sa vie de quoi apaiser les souffrances passées, arrive LA catastrophe ultime...
Juste au moment où on croit une happy end pointer à l'horizon, l'auteur, par un pied de nez, nous laisse envisager ce qu'aucun aurait pu envisager avant cette date du 11 septembre 2001...

Brooklyn Follies de Paul Auster a été lu dans le cadre du

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