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Bonjour et bienvenue à tous.
C'est en toute modestie que je vous ferai partager ma passion pour les livres (entre autres)...
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Karine

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"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donnés
et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir"
Gustave Flaubert








* J'Y PARTICIPE... *






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* LIVRES *




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LECTURE EN COURS

une-place-a-prendre
Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 10:25

 



Et si c’était vrai…
- Marc Levy
Editions Robert Laffont Pocket, 253 pages.


Que penser d’une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s’étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l’autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ?
S’il était vrai qu’Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n’entend ?

Lauren est une jeune femme qui a une vie bien remplie. Elle est interne en médecine au San Francisco Memorial Hospital. Mais ce week-end, elle est en congés, et compte bien en profiter pour partir voir ses amis à Carmel. Après quelques heures de repos, elle prend sa Triumph et c’est parti !
Mais l’accident survient et Lauren se retrouve dans le coma…
Arthur vient d’emménager dans un nouvel appartement. Mais surprise, dans le placard de la salle de bain, se cache une jeune femme…
Arthur est le seul à pouvoir voir Lauren, dont le corps se trouve dans une chambre d’hôpital, dans le coma. Malgré la folie de cette relation, l’amour est le plus fort. Mais vient le moment où se pose la question de maintenir Lauren en vie artificiellement ou bien de débrancher les machines…

Bon, je ne vais pas tout vous raconter !

Marc Levy nous raconte ici une histoire d’amour hors du commun dans laquelle vient se mêler une part de fantastique. Le style est léger,  très facile à lire, très fluide. J'ai passé un très agréable moment en compagnie d'Arthur et de Lauren. L’histoire est très belle, émouvante. Une belle histoire d’amour.

Extrait :
"Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes recrédités de 86 400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans préavis : à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86 400 secondes quotidiennes ? Cela n'est-il pas plus important que des dollars, des secondes de vie ?"

C’était ma première lecture de Marc Lévy, et je l’ai dévorée. Et si c’était vrai… est suivie de Vous revoir que je me suis empressée de lire pour connaître la suite le l’histoire d’Arthur et de Lauren.

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 08:40


 Ensemble, c’est tout
– Anna Gavalda

J’ai lu, 574 pages

 

« Et puis, qu’est-ce que ça veut dire, différents ? C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes… Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences… »

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l’existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l’idée de mourir loin de son jardin.
Ces quatre-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l’amour – appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu.

Leur histoire, c’est l’histoire des dominos, mais à l’envers. Au lieu de se faire tomber, ils s’aident à se relever.

 

Ensemble, c'est tout est un livre qui compte plus de cinq cent pages, mais qu'on ne peut pas quitter. On voudrait le lire d’une traite. Le style d’Anna Gavalda est simple, fluide, très agréable à lire.

Les personnages, Camille, Philibert, Franck et Paulette sont très attachants. Quatre êtres brisés, qui tentent de survivre malgré le poids de leurs blessures, de leur mal être… Puis ils se croisent, se rencontrent, s’apprivoisent…et finissent par se soutenir, par s’aimer. Finalement, ces êtres cabossés par la vie nous donnent une merveilleuse leçon d’espoir…

Malgré les blessures que l’on peut trainer, il faut toujours garder espoir ; dans la vie, il arrive aussi des choses biens… encore faut il s’en apercevoir…

Ensemble, c’est tout, est un roman très fort, à la fois drôle et triste, un roman très émouvant, que j’ai beaucoup aimé.

Extrait :

« Un boulot de merde, une vie de merde, une mémé à l’ouest et un déménagement en perspective. Redormir sur un clic-clac pourri perdre une heure à chaque pause. Ne plus jamais voir Philibert. Ne plus jamais le titiller pour lui apprendre à se défendre, à répondre, à s’énerver, à s’imposer enfin. Ne plus l’appeler mon gros minet en sucre. Ne plus penser à lui mettre une bonne gamelle de côté. Ne plus épater les filles avec son lit de roi de France et sa salle de bains de princesse. Ne plus les entendre, lui et Camille, parler de la guerre de 14 comme s‘ils l’avaient vécue, ou de Louis XI comme s’il venait de boire un godet avec eux. Ne plus la guetter, ne plus lever le nez en ouvrant la porte pour savoir, à l’odeur de sa cigarette, si elle était déjà là. Ne plus se précipiter sur son carnet dès qu’elle avait le dos tourné pour voir les dessins du jour. Ne plus se coucher et avoir la tour Eiffel illuminée pour veilleuse. Et puis rester en France, continuer de perdre un kilo par service et de le reprendre en bières juste après. Continuer d’obéir. Toujours. Tout le temps. Il avait fait que ça : obéir. Et maintenant, il était coincé jusqu’à… Vas-y, dis-le jusqu’à quand, dis-le ! Eh ben, ouais, c’est ça… Jusqu’à ce qu’elle claque… comme si sa vie ne pouvait s’arranger qu’à la seule condition de le faire souffrir encore…
Putain, mais c’est bon, là ! Vous pouvez pas vous exciter sur un autre que moi, maintenant ? C’est vrai, quoi, j’ai eu ma dose…
Elles sont pleines de merde mes bottes, les gars, alors allez voir ailleurs si j’y suis… Moi, c’est bon. J’ai raqué. »

A lire absolument ! Une très belle histoire de vies.

Il faut que je précise qu’un film de Claude Berri a été réalisé d’après ce roman, avec Audrey Tautou et Guillaume Canet, entre autre... Je ne l'ai pas encore vu, mais c'est prévu !

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 10:28

 

 
La Dame aux Camélias - Alexandre Dumas fils
Maxi Poche Classiques Français, 251 pages.

La plupart des écrits d'Alexandre Dumas fils (1824-1895) sont, aujourd'hui, délaissés. Mais le succès de son oeuvre de jeunesse, La Dame aux camélias, ne s'est jamais démenti. Elle annonçait, par sa franchise, son réalisme et sa froideur clinique dans la peinture d'une passion, le style du XXe siècle.
Ce roman autobiographique d'un grand amour s'achevant sur une mort pathétique a fait la gloire et la fortune de son auteur, et a inspiré à Verdi la Traviata. Puis, au XXe siècle, plusieurs films. Marguerite Gautier a été incarnée, au théâtre et à l'écran, par les plus grandes comédiennes. Femme fatale, la Dame aux camélias a rejoint, au Panthéon des grandes amoureuses de la littérature, Manon Lescaut et Nana.

En 1842, Dumas fils rencontre Marie Duplessis, une courtisane de 20 ans, dont il devient l'amant, jusqu'à l'été 1845. En février 1847, Marie Duplessis meurt de tuberculose. Emu par cette mort, Dumas fils s'enferme dans une auberge pour écrire leur histoire : La Dame aux camélias (1848), qui obtient un vif succès.
Ainsi commence ce récit :
« Mon avis est qu’on ne peut créer des personnages que lorsque l’on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu’à la condition de l’avoir sérieusement apprise.
J’engage donc le lecteur à être convaincu de la réalité de cette histoire dont tous les personnages, à l’exception de l’héroïne, vivent encore. »
Et effectivement, au fils de cette lecture, on voit bien qu’Alexandre Dumas fils nous parle d’un sujet qu’il maîtrise, d’une histoire vécue. Il a étudié très profondément les caractères de ses personnages, et les raisons qui les poussent à agir.
L’auteur du roman apparaît comme le confident d’Armand Duval, qui raconte ici son histoire d'amour avec Marguerite Gautier, une jeune et belle courtisane très convoitée. Ils vont tous deux vivre une passion destructrice, qui comme nous l’indiquent les premières lignes du roman sera fatale. Malgré cette révélation surprenante au début de l’histoire, on ne s’ennuie pas, Dumas fils nous tient en haleine tout au long de ce récit.
Il y a beaucoup de violence dans cette passion. Les deux amants se laisse captiver, entraîner, enchaîner dans leur amour passionnel. Chacun d’eux se livrent à  une lutte intérieure. Ils sont tourmentés par cette passion qui n’est pas raisonnable.
Dumas fils nous dévoile la solitude de cette vie de courtisane. Marguerite est une femme seule, lucide. Elle sait que ceux qui gravitent autour d’elle ne sont pas présents pour elle, mais pour ce qu’elle leur apporte. Elle en souffre. Et c’est ce qui la rapproche d’Armand, le seul qui l’aime vraiment pour elle-même.
Ces deux là vont réussir à vivre un grand amour violent. Mais comment en arrive-t- ils malgré ce fol amour à la rupture, à se perdre, à souffrir, à se haïr ? Finalement, cette courtisane vénale et frivole ne l’est peut être pas tant que ça ?…
Quel beau roman. Quelle belle histoire que cette passion. Jusqu’à la dernière ligne, malgré les révélations du début, je n’ai pu m’empêcher de souhaiter que tout se termine favorablement pour ces deux êtres auxquels on s'attache et qui s’aiment tellement. Quel malheur de perdre un amour… Quelle tristesse et quelle douleur…
A lire !


Lu dans le cadre du défi de lecture "Le Nom de la Rose"
 
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 11:55
 

Le vent de l'aube - Françoise Bourdon
Editions France Loisirs, 380 pages


 
Au début du XXè siècle, Nevart, jeune Arménienne, trouve refuge en Provence, mais l'amour et la guerre vont précipiter son destin vers le drame...

Marquée à jamais par la tragédie qui a anéanti son peuple et sa famille en 1915, Nevart, dix-sept ans, arrive à Marseille. Seule et bien déterminée à vivre. Elle est rapidement recrutée pour travailler dans une usine de moulinage de la soie, dans la Drôme. Là, la jeune femme découvre la lavande et entreprend de la cultiver sur un lopin de terre caillouteuse. A force de ténacité, de courage, elle réalise son rêve. C'est l'âge d'or de la lavande.

Mais, en 1935, la situation devient préoccupante. Erich Schwabale, écrivain juif allemand, fait son apparition au village. Entre Nevart et lui, c'est l'amour fou, irrésistible et dangereux à l'approche de la guerre...

 

 Ce récit se déroule dans le décor provençal de la Drôme. On y respire l'air pur et l'odeur de la lavande. On ressent une bouffée de fraîcheur en étant transporté dans la Provence d'autrefois. On revit les gestes d'antan.

Les personnages de ce récit sont tous des êtres humains brisés à un moment de leur vie par la perte d'un être cher, ou de leur famille. Ceux sont des survivants de la guerre, d'un génocide, de persécutions... Ils tentent de se reconstruire difficilement, sur cette terre d’accueil qu’est ce petit village de la Drôme, soutenus par des liens d'amitié intense. Jusqu'à ce que les persécutions de 1935 en Allemagne éclatent. Alors, tout semble recommencer... L'enfer !

J'ai bien apprécié ce roman de Françoise Bourdon, qui m'a fait imaginé la vie telle qu'elle été autrefois. Une vie de labeur, mais une vie seine, avec des valeurs récompensées. Une vie proche de la nature. J'ai souri aux dictons en patois de Marthe, en découvrant certains endroits familiers...

J'ai simplement le regret que l'écriture n'est pas été plus approfondie. On ne fait parfois que survoler certaines périodes importantes de notre histoire. Et je trouve que les caractères et les sentiments des personnages ne sont pas assez développés. Dommage !

J'ai tout de même passé un bon moment grace à ce livre : un bol de fraîcheur !


Lu dans le cadre du défi de lecture "Le Nom de la Rose"  

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