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Bonjour et bienvenue à tous.
C'est en toute modestie que je vous ferai partager ma passion pour les livres (entre autres)...
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Bonne visite...
Karine

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"On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donnés
et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir"
Gustave Flaubert








* J'Y PARTICIPE... *






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* LIVRES *




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LECTURE EN COURS

une-place-a-prendre
Une Place à Prendre - J. K. Rowling

 

ALCOTT Louisa May - Les quatre filles du Docteur March
CONSTANTINE Barbara - A Mélie, sans mélo
CONSTANTINE Barbara - Tom petit Tom tout petit homme Tom
TENENBAUM Sylvie - Pardonner, tyrannie ou libération
TEULE Jean - Le magasin des suicides
THIRY Pierre - Isidore Tiperanole et les trois lapins de Montceay-les-Mines
THOMAS Chantal - Les adieux à la reine
TOLSTOI Léon - Anna Karénine
RULE Ann - Une vengeance au goût amer
1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:01


Je vous souhaite une Bonne Année !
Mes meilleurs voeux pour l'année 2010 !!!


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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 00:15


Je vous souhaite à toutes et à tous
un très joyeux Noël !!!

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 06:34


100 pages blanches- Cyril Massarotto
XO Editions - 304 pages.

"Ce carnet, c'est ton héritage. Tes soeurs auront le reste,mais crois-moi, je te lègue le plus précieux de mes biens, et tout l'argent du monde ne le remplacerait pas. Souviens-toi de moi."
Quel choc pour ce jeune homme lors de l'ouverture du testament de son grand-père bien-aimé : il ne lui rien laissé. Rien à part au vieux carnet au cour râpé, avec une centaine de feuilles vierges. Cent pages blanches en héritage... Et une ultime lettre où le grand-père lui apprend que ce carnet est le plus grand trésor dont on puisse rêver.
Son grand-père était-il devenu fou ? Très vite, le jeune homme va découvrir le secret du carnet, un pouvoir mystérieux qui va bouleverser sa vie bien rangée et y faire entrer la folie, la gaieté et l'amour.

Après avoir été charmée par Dieu est un pote à moi, le premier roman de Cyril Massarotto, je m'étais promise de lire son prochain ouvrage. Voilà qui est fait avec 100 pages blanches !

Le récit débute chez monsieur le notaire pour la lecture de l'héritage du grand-père.
Alors que ses deux soeurs héritent chacune de biens immobiliers et de la moitié de l'argent, notre héros, lui, se voit léguer un carnet.
Sur ce carnet, seulement quelques mots "Un ricordo per pagina", un souvenir par page, et 100 pages blanches...

Cyril Massarotto nous offre avec 100 pages blanches un roman à la fois drôle, mystérieux et émouvant.
Grâce à ce carnet, qui est en fait un carnet magique, notre héros va avoir la possibilité de revivre certains de ses souvenirs... Il se confie à son lecteur, qui peut suivre le déroulement de ses pensées, de sa vie, de ses amours...
Si vous lisez ce roman, vous serez forcément touché par un de ces souvenirs, qui vous parlera plus qu'un autre.
Pour ma part, j'ai particulièrement été touchée par le passage avec la grand-mère, vieille femme seule qui vit avec ses souvenirs, dans la sagesse...
Et par le souvenir de la partie de pêche avec le grand-père...
J'ai été touchée par ce roman, par ses messages, par les émotions qu'il a su me procurer.

"Au contraire, c'est très logique ! Comprends-moi bien : tes souvenirs à toi, ils sont devant. Plus tard, quand tu auras mon âge et qu'il sera trop tard pour construire, tu pourras te retourner , et voir ce que tu as bâti de grand, de beau... Et tout cela remplira ton coeur. C'est tout ce que je te souhaite. ainsi, peut-être ne partiras-tu pas vide. Vide comme moi." (page 193).

"J'espère qu'elle a vu dans mes yeux ce que j'étais incapable de lui dire.
Je crois que oui."
(page 197).

"Pour emporter de grands souvenirs, il ne faut pas regarder en arrière." (page 224).

Avec 100 pages blanches de Cyril Massarotto, on rit, on pleure, on se souvient...

"Je comprends que c'était cela, son héritage : un amour qui a fait de moi l'homme que je suis." (page 269).

Merci !

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 06:51
Il est temps de faire un petit récapitulatif de tous les challenges auxquels je me suis inscrite pour l'année 2009.



En début d'année, je me suis lancée le défi de réaliser un challenge ABC 2009 Classique. J'ai lu :

A - Louisa May Alcott - Derrière le Masque
B - Anne Brontë - La Recluse de Wildefell Hall
C - Agatha Christie - Associés contre le crime
D - Daphné Du Maurier - L'Amour dans l'âme
F - F.Scott Fitzgerald - Gatsby le Magnifique 
H - Thomas Hardy - Tess d'Urberville
L - Madame de La Fayette - La Princesse de Clèves
N - Linda Newberry - De Pierre et de Cendre
R - J. K. Rowling - Harry Potter à l'école des sorciers
S - Walter Scott - La Fiancée de Lammermoor
T - Henri Troyat - Viou
W - Oscar Wilde - Le portrait de Dorian Gray
Z - Stefan Zweig - Marie-Antoinette

J'ai lu 13 livres lus sur 26... Bon, je ne sais pas si je vais pouvoir faire mieux d'ici la fin de l'année...







Concernant le challenge Jane Austen, je n'avance pas bien vite non plus.

J'ai lu :
- Orgueil et Préjugés
- Persuasion
- Emma
- Le club Jane Austen de Karen Joy Fowler
- Jane Austen et le révérend de Stephanie Barron
- Jane Austen et l'Arlequin de Stephanie Barron
- Jane Austen à Canterbury de Stephanie Barron

Et j'ai vu :
- Orgueil et préjugés de Simon Langton (1995)
- Becoming Jane de Julian Jarrold

Mais je crois que je ne vais pas limiter ce challenge à l'année 2009. Affaire à suivre donc...





Opération Blog-ô-Trésors réussie !

J'ai lu :
- Un homme à distance de Katherine Pancol,
- Tatiana de Paullina Simons,
- Le treizième conte de Diane Setterfield,
- Harry Potter à l'école des Sorciers de J.K. Rowling.





La chaîne des livres 2009 suit sont cours...

J'ai déjà lu :
- Le plaisir de la captive de Leopoldo Brizuela
- Le roman d'Oxford de Javier Marias
- Contes hors du temps de Charles Van Lerberghe
- Le petit Nicolas de Sempé/Goscinny
- La marche de Mina de Yoko Ogawa
- L'amour au jardin de Jean-Pierre Otte
- Harraga de Boualem Sansal
- L'odyssée de Pénélope de Margaret Atwood
- L'Amant de Marguerite Duras
- Brown's Requiem de James Ellroy

Et j'attends la suite...






Ce mini-challenge Mary-Ellizabeth Braddon organisé par Lou consiste à lire un ou plusieurs romans de l'auteur d'ici la fin de l'année. Le secret de Lady Audley trônant dans ma PAL, ça devrait être réalisable... enfin si je me dépêche, ou si je déborde un peu sur 2010...


Je vous parlerai très prochainement des challenges prévus pour l'année 2010 !

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 06:44


Les tribulations d'une caissière- Anna Sam
Stock - 198 pages.

"Tu vois, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras caissière comme la dame."
C'est dit. C'est pesé, emballé, étiqueté.
Et pourtant...

Elle s'appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d'expérience derrière une caisse de supermarché.
Une caisse qui n'entend que les codes-barres. Un métier peu propice aux échanges, invisible, des gestes  automatiques... Entre les bips qui ponctuent ses journées, Alla aurait pu se sentir devenir un robot si elle n'avait eu l'idée de raconter son travail. Au fil des jours, ces menues anecdotes qui la font rire, l'agacent ou l'émeuvent sont ses tickets de caisse à elle.
Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous lavez confondue avec une plante verte ou vous lu avez dit bonjour, vous avez trépigné à l'ouverture du magasin ou avez été l'habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l'avez draguée, méprisée, insultée.
Il ne se passe rien dans la vie d'une caissière ?
Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu'à sa caisse.
Celle que vous oubliez de voir vous a bien vu et raconte.

Anna a vingt-huit ans et un diplôme littéraire en poche. Elle travaille comme cassière hotesse de caisse dans un supermarché.

Dans un style dépouillé et drôle, elle décortique avec beaucoup d'humour et de dérision la vie d'une caissière de supermarché sous tous ses angles : le boulot et la formation, les questions (souvent débiles) des clients, la tenue de travail, le comptage de la caisse après huit heures de biiip, les animateurs, et surtout les clients (ceux qui téléphones, ceux qui se croient malins, les premiers, les derniers, ....).
Devant sa caisse, Anna voit défiler tout un panel de la société.
Et plutôt que de continuer à s'ennuyer entre deux bips, elle a noté scrupuleusement les anecdotes de son travail de caissière, qu'elle a tout d'abord diffusé sur son blog avant d'en faire ce livre.

Les tribulations d'une caissièreest une lecture drôle à lire, et qui devrait permettre (il faut le souhaiter) à toutes les caissières d'obtenir un peu plus de considérations, si ce n'est de leur employeur, du moins des clients qu'elles voient défiler à longueur de journée, en tout cas, de tous ceux qui auront lu ce roman.
Bon courage mesdames !

Merci Thierry pour le prêt !

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 06:35

Il y a quelques temps déjà (pardon pour le retard), le prix de l'amitié m'a très gentiment été décerné par Midola et Laetitia la liseuse. Un grand merci à vous les filles !

Il me faut maintenant vous révéler sept choses que j'aime.

1- J'aime passer du temps avec les personnes que j'aime. [Original n'est-ce-pas ???]
2- J'aime pouvoir prendre mon temps. [Trop rarement à mon goût !]
3- J'aime lire. [Ah bon ????]
4- J'aime mon chat. [C'est le bébé à sa maman !!! - Je sais c'est grave !]
5- J'aime boire du thè. [Toute la journée, toujours une tasse de thé !]
6- J'aime l'odeur de la terre après la pluie. [C'est un peu ma madeleine...]
7- J'aime les patisseries orientales. [Si vous avez une boite de makrouds en stock, n'hésitez pas !]


Et décerner à mon tour le prix à sept autres blogueurs.

- Pimpi
- Maeve
- Chris89
- Pascale
- Romanza
- Florinette
- Ellcrys

S'ils le veulent bien, évidemment...


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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 06:59


Jane Austen à Canterbury- Stephanie Barron
Labyrinthes - 448 pages.

Malgré l'écrasante chaleur de cet été 1805 et les incessantes rumeurs d'invasion napoléonienne, la bonne société du Kent frémit à l'approche de la semaine hippique de Canterbury.
Amour du jeu, passion de la victoire, tensions de la défaite... les abords d'un champ de courses recèlent mille distractions aux yeux de Jane Austen, marquée par le décès récent de son père et venue quêter du réconfort chez son frère Neddie, juge du comté.
Mais le meurtre de Mrs Grey, élégante amazone et courtisane notoire, ainsi que la disparition du principal suspect, gentleman à la réputation apparemment irréprochable, vont lui faire apparaître les arcanes d'un monde trouble, où les écheveaux criminels se parent des masques de la respectabilité...

Dans Jane Austen à Canterbury, Stephanie Barronnous livre la quatrième partie du journal intime de Jane Austen. L'histoire se déroule durant l'été 1805, dans le comté du Kent, à Godmersahm Park, la propriété de son frère Neddie.

Alors que la famille Austen se trouve aux courses hippiques, Mr Grey est assassinée. Neddie, ayant été nommé juge de paix, il est chargé d'enquêter sur cette terrible affaire. Jane Austen, qui séjourne chez lui, va lui apporter son aide et sa perspicacité, et lui faire profiter de son expérience dans la résolution d'énigmes embrouillées.

Sont réunis dans ce roman une cohorte de personnages snobs et prétentieux, de personnages mystérieux, qui jouent à l'argent, l'amour, la trahison ou bien l'espionnage, le tout sous la menace de l'invasion des troupes du Monstre, autrement dit de Bonaparte.

Mais c'est sans compter sur la perspicacité de Jane Austen et de l'ensemble de sa famille, qui tous s'unissent ici pour lever les voiles et résoudre le mystère.

La condition de la femme à cette époque et ses difficultés y sont bien évidemment rappelées.

"Je fus incapable de lui répondre. J'avais le coeur lourd. Tant de jeunes dames, de bonne famille mais désargentées, sont contraintes d'accepter le quasi-esclavage de la condition de gouvernante ; condition ni humiliante ni gratifiante, mais oscillant le plus souvent entre les deux, selon les maisons et les personnes qui les emploient. Ces femmes vivent entre deux mondes, celui des domestiques et celui des gens de bien, sans vraiment appartenir à l'un ni à l'autre. elles ne cessent d'essuyer des reproches, endurent toutes sortes de menues privations, se voient constamment frustrées de leurs espoirs. Et elles terminent leur existence aussi pauvres qu'au premier jour, avec leurs maigres économies, ayant mis de côté sous à sous l'argent gagné au service successif de jeunes demoiselles écervelées à qui elles se sont efforcées d'inculquer quelque éducation ; leur beauté s'est fanée, et elles ont sacrifié les meilleures années de leur jeunesse." (page 253).

Ceci dit, j'ai été nettement moins séduite par ce volet que par les deux précédents (Jane Austen et le révérend et Jane Austen et l'Arlequin).
En effet, dès le début je soupçonnait la révélation du mystère de la robe retrouvée dans un fossé, ce qui m'a paru un peu agaçant de me faire trimbaler dans nombres d'hypothèses un peu loufoques, sans que nos enquêteurs ne pensent même pas à ce qui m'avait semblé être une évidence.
De plus, la fin m'a semblé un peu bâclée. J'ai trouvé qu'après avoir tourné en rond, la révélation finale nous est livrée tout en bloc, et que quelques personnages ne révèlent pas tous leurs mystères, comme le comte de Penfleur par exemple.

Jane Austen à Canterbury n'est toutefois pas une lecture désagréable, mais je pense que pour l'instant, je vais retrouver cette chère Jane sous d'autres aspects.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 06:34

Manhattan


Manhattan - Anne Révah
Arléa - 96 pages.

Elle part. Elle fuit après avoir appris l'inacceptable.
Elle n'a pas peur, non, mais elle veut mettre de l'ordre dans sa vie.
C'est une lettre  qu'elle choisit d'écrire, une seule lettre. Les mots coulent comme un torrent, emportant sur leur passage la vie d'avant, les secrets, les mensonges, les blessures non refermées.
Elle écrit et se délivre, fait place nette, se retrouve enfin et peut, apaiser, aller vers son destin.

Anne Révah a quarante et un ans. Elle vit à Paris.
Manhattan est son premier roman.

La maladie. Le diagnostique tombe implacable. Quatre taches blanches dans la tête.
Une décision s'impose : partir.
Seule, elle se retourne sur elle-même dans une introspection qu'elle dévoile dans une lettre à sa mère.
Une lettre à sa mère. Une confession. Un point final à sa vie d'avant les taches blanches, d'avant la maladie.

Elle regarde cette vie d'avant sans complaisance.
Elle se sent vide, creuse. Elle fait illusion, se créé une apparence, s'y complaît. Elle vit hors d'elle-même à travers le regard des autres.
Ce vide, cette peur du noir, de la solitude masquent une blessure profonde.
Difficile de se construire en tant qu'adulte après une enfance profondément blessée.

Pour pouvoir enfin être soi-même, l'adulte doit se libérer du poids de sa blessure d'enfant.
Après LA blessure, l'enfant se coupe de son être et de son ressenti.
Et l'adulte qu'il devient se montre "sans fissure". L'adulte puise chez les autres pour leur ressembler (en apparence). L'adule puise chez les autres ses masques.

En écrivant cette lettre à sa mère, elle jette sa blessure "à la poubelle",s'en débarrasse, s'en libére, se dévoile, pour enfin s'autoriser à être elle-même.

Anne Révah dans une écriture intense et libératrice nous offre un roman psychologique intimiste creusé.
Elle explique très bien les mécanismes psychologiques qu'entraînent une profonde blessure d'enfant et jusqu'où elle peut mener.
Elle y décrit très bien les étapes et les états de la personne en souffrance, les méandres, les tourbillons dans lesquels elle essaie de se débattre.

Anne Révah m'a profondément touché avec Manhattan. C'est un roman fort et poignant, juste et enrichissant, qui je l'espère permettra à un grand nombre d'avancer, de comprendre, d'accepter, de grandir...

Je remercie infiniment Anne Révah pour l'envoi de ce roman.

"J'aurais voulu qu'il y ait quelqu'un sur mon chemin pour suspendre la chute..."

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 06:17


Brown's Requiem
- James Ellroy

Rivages/Noir - 368 pages.

Fritz Brown est un détective privé spécialiste dans la récupération de voitures dont les traites sont impayées. Jusqu'au jour où un caddy obèse l'engage pour surveiller sa jolie soeur : elle vit en compagnie d'un homme qui pourrait être son père.
C'est alors que Brown plonge dans l'univers noir et désespéré des bas-fonds californiens.

Brown's Requiem est le premier roman de James Ellroy. Publié en 1981, il est largement inspiré de son expérience de caddie à Los Angeles et de son amour pour la musique classique.

Fritz Brown, récupérateur de voitures et détective privé, est engagé par Gras Dogue Baker pour enquêter sur sa soeur Jane et son protecteur Sol Kupferman. Il se retrouve alors embarqué dans des affaires d'escroqueries mêlées de drogues dont il devra démêler les fils, cerné par des personnages antisémites, incendiaires, tueurs.

Il s'agit là d'un roman noir, violent, évoluant dans l'univers des caddies de L.A., rythmé par un fond de musique classique. Un roman dynamique qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne.

"Tu te trompes sur toute la ligne, amigo. Tu aurais peut-être pu tuer Gras Dogue - si le moment s'y était prêté, si ta conscience et ton conditionnement s'étaient tus assez longtemps pour te permettre de le faire. J'aurais peut-être pu, moi aussi, si je n'avais pas réussi à le faire avouer et si j'avais pensé qu'il aurait pu tuer à nouveau. Mais il méritait de vivre. Malheureusement, le hasard ne l'a jamais voulu. Il n'a jamais eu vraiment le choix. C'était inscrit en lui, dès le départ. Il était destiné à devenir ce qu'il était devenu. Je ne suis pas un libéral, mais j'ai appris une chose en étant flic : qu'il y a des gens qui sont obligés de faire ce qu'ils font, qu'ils ne peuvent pas s'en empêcher. j'ai essayé d'expliquer ça à mes collègues, mais il se sont foutus de moi en disant que j'étais une mauviette. Je fais ce qu'il faut que je fasse, toi aussi, et Gras Dogue aussi. La seule différence entre Gras Dogue et nous deux, c'est que notre conditionnement s'est tempéré d'amour et de tendresse. Pas le sien. Il n'a connu que la haine, la colère et la mesquinerie. C'est la raison pour laquelle je retourne l'enterrer. Il méritait mieux de la vie." (page 179).

Brown's Requiem de James Ellroy est le choix de Cécile dans le cadre de

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 06:01


Palestine- Hubert Haddad
Le Livre de Poche - 160 pages.

Quelque part en Cisjordanie, entre la Ligne verte et la "ceinture de sécurité", une patrouille israélienne est assaillie par un commando palestinien. Un soldat est tué, un autre enlevé par le commando bientôt en pleine déroute... Bléssé, sous le choc, l'otage perd tout repère, oublie son nom. Seul survivant, sans papiers, en vêtements civils et keffieh, le jeune homme est soigné puis adopté par deux Palestiniennes. Il sera désormais Nessim, frère de Falastin, une étudiante anorexique, et fils d'Asmahane, la veuve d'un responsable politique abattu dans une ambuscade. C'est ainsi que Nessim découvre et subit les souffrances d'une Cisjordanie occupée... Un roman bouleversant.

En Cisjordanie, Falastin vit seule avec sa mère aveugle Asmahane.
Son père a été assassiné et son frère Nessim a disparu.
Les deux femmes vont soigner un homme blessé et lui donner le nom de ce frère disparu...

L'auteur décrit la violence de ces conflits internationaux qui bouleversent les vies et les familles.

Un roman bouleversant, probablement, mais qui n'a malheureusement pas su me toucher !
Malgré l'intéret certain de cette histoire, tant sur le plan politique qu'humain, il ne m'a pas été possible de rentrer dans cette histoire et j'ai abandonné ma lecture.

Palestine d'Hubert Haddad a reçu le Prix Renaudot 2009.

Je remercie  pour l'envoi.

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